Étienne Glémot, maire du Lion-d'Angers (Maine-et-Loire), président de la Communauté de communes des Vallées du Haut-Anjou, a d'emblée insisté sur l'intérêt d'avoir un camping : " Quand il était géré par la Ville, nous avions 2 500 à 3 000 nuitées. Lorsqu'on l'a confié à un privé, celui-ci est monté à 6 000 nuitées, sans aucun investissement. "
L'économie touristique
Ce camping au bord de la rivière l'Oudon, à l'entrée de bourg, a un vécu : " Il s'est arrêté de fonctionner en 2018 à cause des inondations. Mais on sait qu'elles sont prévisibles 48 heures à l'avance. " Le nouveau gestionnaire Aquadis, qui a été retenu, est prévenu. Si bien que les équipements aujourd'hui sont " mobiles ", déménageables rapidement. Le camping dispose de 74 emplacements dont huit mobile-homes pour quatre à cinq personnes.
Les mobile-homes du camping peuvent accueillir 4 à 5 personnes. - Philippe Simon
" Quand le camping avait fermé, les commerçants sont venus nous voir, a poursuivi Étienne Glémot, maire du Lion-d'Angers. Ils nous ont dit que ce n'était pas possible qu'il en soit ainsi pour leur chiffre d'affaires." Les chemins de halage créent du passage. " L'économie touristique est réelle. On a donc pris la décision de refaire le camping ; c'est 1,6 million d'euros que la Ville a investis. " Et comme s'il y avait encore besoin de convaincre, le maire a ajouté : " Au regard de toutes les manifestations, il y a un besoin pour dormir au Lion. "
" Un potentiel énorme "
Morgane Lesueur, directrice d'Aquadis, le gérant du camping, reconnaît : " On a la chance d'avoir été retenus pour ce projet. Le camping du Lion-d'Angers a un potentiel énorme. C'est un outil de travail formidable, on est certain de son développement (guinguette, canoë-kayak, etc.). C'est le camping nature à taille humaine avec des logements écoresponsables. "
Pratique : portes ouvertes aux habitants samedi 1er juin de 10 h à 12 h.
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