Samedi 1er juin, la Compagnie a présenté Stoïk dans le parc de la Régale. À l'accueil, des représentants des Vallées du Haut-Anjou, Jean Pagis et Eugénie Delanoë, maire et adjointe, ravis de voir arriver le public. Les deux disaient tour à tour leur "plaisir de voir se produire ce genre d'événements dans leur village". Et les deux artistes sont arrivés... un peu robotisés... se suivant mécaniquement. Rien de bien extraordinaire aurait-on pu croire ?
Des surprises
Mais le génie de leur duo était de faire de ces attitudes timorées et gauches un morceau de bravoure. Des acrobaties au bout de diverses tentatives où l'on attend une chute... une partie de mini-ping-pong qui ne commence pas et qui ensuite n'en finit pas ! Un départ en position "je m'élance..." et tout se fige ! Et puis, le clou... une chansonnette au son de l'accordéon... des marguerites et des fleurs sauvages qu'on a l'impression de voir pousser partout à côté des coquelicots, tant la ritournelle s'imprime dans l'esprit du public qui repartait en le fredonnant ! Clémence Rouzier, c'était elle, et Victor Hollebecq, c'était lui. Dans ce spectacle mis en scène par Johan Lescop, la chute de l'histoire est encore moins banale : sur l'air de la chansonnette finale, Clémence partait avec des accessoires récupérés dans les rangs du public, une casquette, un plaid et le sac de la correspondante de presse qui contenait son appareil photo. Comme rien n'était fait comme un autre jour, voilà que Clémence prend Victor en photo avec cet appareil déniché dans le sac à main. Rien de tout cela n'était programmé. Comme quoi, l'inattendue réserve souvent de belles surprises ! Les accessoires ont été évidemment restitués et le verre de l'amitié servi par la municipalité a permis de prolonger la magie du moment.
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