Que retenir de cette rencontre ? Des échanges parfois tendus et une surprise sous la forme d’un gâteau d’anniversaire en carton. Un rappel du passage des faucheurs venus voilà un an déjà - le 5 avril 2015 - neutraliser des essais de colza sur les terres du Geves. Un geste symbolique pour indiquer que les faucheurs font parfois le choix de la désobéissance civile. « Notre but était de dénoncer l’absence de transparence et d’obtenir un moratoire sur ces variétés rendues tolérantes aux herbicides (VRTH). » Une action qui avait amené le Geves à porter plainte contre les 60 faucheurs d’OGM. Interrogé sur les suites judiciaires, les Faucheurs ne se font guère d’illusions. «On a reçu des convocations. Sur les 60 participants 50 ont été entendus dont une vingtaine en Maine-et-Loire. On ne sait rien sur la suite. On se doute qu’ils veulent noyer le poisson, que cela ne fasse pas de bruit, que rien ne bouge.»
Arnaud Deltour, dg du Geves et Fabien Masson, directeur du site de la Pouëze, ont également rappellé aux 30 faucheurs présents que tout avait déjà été dit entre faucheurs et Geves, lors d’une première réunion le 18 juin 2013 au siège du Geves à Beaucouzé. Pour se faire entendre, les Faucheurs volontaire du Maine-et-Loire souhaitent une autre tribune. «On aimerait avoir comme interlocuteur un représentant du Ministère de l’agriculture.» Cela semble être mission impossible.
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