Que pense Géraldine Bannier, députée Modem de la deuxième circonscription de la Mayenne, de la soirée électorale du dimanche 9 juin 2024 et de ses conséquences nationales ?
"Le score est implacable et décevant. Voir l'extrême droite en tête c'est toujours une défaite", commentait la parlementaire au lendemain des résultats.
"Un scrutin plus national"
Si elle assure avoir entendu parler d'une possible dissolution de l'Assemblée nationale en coulisses, elle avoue : "C'est quelque chose qu'on pouvait subodorer mais peut être plus tard. Je pensais qu'il le ferait après les Jeux olympiques. Ce n'est pas évident de se situer à la place du président. Est-ce qu'il fallait attendre 2027 ? Est-ce qu'il faut le risque d'une majorité RN maintenant ? Il fait le pari que les Français voteront différemment pour un scrutin national. Les législatives sont un scrutin plus national. On est sur du concret, sur le fonctionnement du gouvernement de la France. J'espère que les Français sauront réagir pour élire des personnes compétentes."
Avec l'annonce de la dissolution, elle n'est plus députée. Elle dit gérer la fin de mandat et attendre d'être réinvestie par la majorité présidentielle pour se représenter.
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