« En 2005, le législateur a réaffirmé que les enfants, en situation de handicap, doivent pouvoir bénéficier des mêmes droits et chances que tous les autres enfants, rappelle Étienne Glémot, maire du Lion-d'Angers (Maine-et-Loire), président de la Communauté de communes des Vallées du Haut-Anjou (CCVHA). On ne peut pas rester sans réponse sur le périscolaire. »
« La même problématique que l'Éducation nationale »
La Communauté de communes des Vallées du Haut-Anjou mandate le PARH (pôle appui et ressources handicap) de Maine-et-Loire pour avoir son expertise sur le sujet.
« Le diagnostic s'appuie sur le projet social du territoire, déclare Brigitte Olignon, vice-présidente déléguée à la petite enfance, enfance et jeunesse. Cela s'inscrit dans le projet éducatif du territoire des Vallées du Haut-Anjou. Les communes sont associées. »
« De plus en plus de familles demandent à prendre en compte les besoins de leur enfant. La CCVHA a la même problématique que l'Éducation nationale », explique Étienne Glémot : le manque d'AESH (accompagnant des élèves en situation de handicap), entre autres.
Créé en 2020, cofinancé par la CAF, le Département, l'Agence régionale de santé, la Mutualité sociale agricole, l'objectif du pôle d'appui ressources et handicap, « c'est d'accompagner les familles avec des enfants de 0 à 19 ans et les professionnels », indique Virginie Olivier, sa responsable.
Le diagnostic, que le pôle d'appui ressources et handicap mènera, est « soutenu financièrement à 80 % (19 000 €) par la MSA dans le cadre du dispositif Grandir en milieu rural », précise Anne Gautier.
Recrutée courant avril, Lucie Pacaud, chargée de mission du pôle d'appui ressources et handicap, énumère les étapes du diagnostic qui durera 18 mois : « Des rencontres, jusqu'en septembre, avec les professionnels pour connaître leurs besoins. Puis viendront la phase d'écriture et les propositions. Le plan d'actions sera lancé en septembre 2025. »
Les professionnels, telles les assistantes maternelles, seront formés, un protocole d'accueil sera défini, et les familles seront informées sur les aides auxquelles elles peuvent prétendre.
Répondre aux besoins
« Ça se fera petit à petit. Il s'agit de voir quels sont les champs du possible. On va ouvrir nos structures et répondre à la solitude de parents d'enfants en situation de handicap. Beaucoup sacrifient leur carrière professionnelle », déclare Étienne Glémot.
Brigitte Olignon assure : « Ça signifie qu'on mettra des moyens humains. » Une vingtaine d'enfants avec handicap est accueillie dans 24 structures enfance jeunesse.
« Un livret d'accueil permet d'avoir des infos sur les besoins des enfants. C'est à la fois un gain de temps et un soulagement pour les familles », admet Alexina Rosier, responsable enfance jeunesse de la communauté de la CCVHA.
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