Agathe Seron, originaire d'Annecy, habite au Tremblay (Maine-et-Loire) depuis sept ans. Elle a repris le Comboros, bar de Maryline Lecomte.
Avant de se lancer dans cette entreprise, Agathe Seron a fait plusieurs métiers.
"J'ai exercé plusieurs professions : journaliste de presse écrite, photographe et télévision dans le sport de haut niveau, principalement le golf et un peu l'équitation. Quand j'ai quitté Paris pour me mettre au vert, c'est mon cheval qui m'a amenée là, c'était difficile à transposer ici, je travaillais la moitié de l'année à l'étranger. J'ai été professeur en MFR et dernièrement prof d'anglais à la Chambre du commerce et de l'industrie d'Angers, en BTS", raconte Agathe Seron.
Son idée de reprendre un commerce s'explique par une volonté de s'inscrire dans le territoire. "J'aime bien l'endroit où je suis. Ce qui m'a motivée, ce sont les travaux qui vont être faits au collège. Je fais partie de l'association des anciens élèves et amis du collège de Combrée, pas en tant qu'ancienne élève, mais dans le groupe des amis du collège. Et je crois en le renouveau de Combrée et du collège. Je suis persuadée que le centre bourg mérite qu'on y prête attention", estime-t-elle.
Quelques changements
Maintenant qu'elle est aux commandes, elle entend apporter quelques légères modifications. "Je renomme le bar le Combaristum, nom trouvé sur le site internet de la commune, le nom gallo-romain de Combrée. Je pense proposer des planches apéro et ouvrir samedi et dimanche en soirée, avec un changement des jours de fermeture. On pourra regarder les matches de foot, sur un grand écran, les Jeux olympiques cet été, écouter les infos ou de la musique."
Elle veut conserver la presse locale et rajouter des tables.
"Pour le loto et les jeux, je dois avoir l'agrément de la police des jeux, c'est long, mais ça va venir. Le tabac, je l'aurai en début de semaine. Le point poste, je me forme pour prendre la suite de Maryline Lecomte. Je peux faire le tampon en épicerie pour rendre service, dépanner les gens en produits courants, le temps qu'un repreneur ouvre le commerce fermé dernièrement", précise-t-elle.
Pour l'instant, elle compte travailler seule et songe à "prendre des extras" en fonction d'une éventuelle augmentation de la fréquentation.
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