Le nouveau chef de centre à Craon, Benjamin Gendry, a reçu les pouvoirs pour diriger le centre d'incendie et de secours. Niaflais d'origine, âgé de 35 ans, il est de retour aux sources.
Un enfant du pays
Benjamin Gendry s'est engagé dans le secours à personne le 1er janvier 2006 ; il était sapeur-pompier volontaire à la caserne de Craon, jusqu'en 2010. " Pendant les vacances scolaires, je partais en saison sur les feux de forêts, notamment avec les services départementaux d'incendie et de secours des Bouches-du-Rhône et de la Savoie. " De 2010 à 2012, il est parti à Bordeaux pour passer sa licence professionnelle hygiène sécurité et environnement ; il est toujours pompier volontaire. " J'ai tenté le concours pour être officier pompier, mais j'étais trop jeune selon le jury. " Il a rejoint Saint-Nazaire, de 2012 à 2014 pour le travail, et en parallèle, il est pompier à Nantes. Il est à Aix-les-Bains en Savoie de 2014 à juillet 2023. En parallèle de son parcours professionnel, il monte les échelons. En 2009 il est caporal, en 2016 sergent, en 2021 adjudant, et à présent adjudant-chef.
Décidant de se rapprocher de sa famille, il est donc de retour sur le Craonnais. Il contacte alors Éric Sallé, le chef de centre, pour savoir s'il y a de la place pour lui, et celui-ci acquiesce en lui laissant entendre : " Il y a la place de chef de centre à pourvoir. " "C'est un concours de circonstances qui m'a amené à prendre cette place, confie Benjamin Gendry. L'équipe a bien changé depuis que je suis parti. " Plus de 80 % des pompiers ont été renouvelés. "C'est un peu plus facile de prendre des décisions quand on a peu d'affinités mais je dois gagner la confiance des gens. " L'ambiance des pompiers est " bonne, il y a une vraie cohésion ".
Les missions
Benjamin Gendry managera, s'assurera que les effectifs sont complets et veillera à la cohésion. Il ira à la rencontre des élus et des chefs d'entreprise pour expliquer le système de garde des salariés ou des agents territoriaux. " Les effectifs du week-end et de nuit sont plus faciles à avoir, mais la journée c'est plus compliqué. Nous devons expliquer que les salariés ne sont pas réquisitionnés tout le temps, seulement certains jours, quelques heures. Plus nous avons de volontaires, moins nous sollicitons. "
Il reste une place dans la caserne sur les 40 volontaires prérequis par l'organisation des gardes soit huit personnes par garde.
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