Cytomégalovirus. « Lorsque le médecin a livré son diagnostic, le ciel nous est tombé sur la tête », se souvient Christelle Desnoë. C’était en 2010, quelques jours après leur retour de République démocratique du Congo. « Le 27 mai, après quatre ans d’attente, nous sommes allés chercher Soan, notre fils adoptif qui avait 18 mois à l’époque. »
Personne, sur place, n’évoque de problèmes médicaux particuliers « mais nous avions quand même remarqué ses pieds tordus et l’on se doutait qu’il n’entendait pas ». Il faudra toutefois attendre l’avis d’un pédiatre, une fois rentrés en France, pour poser un nom sur ce qui était arrivé à Soan. « Il a visiblement contracté le cytomégalovirus, ou CMV, dans le ventre de sa maman. On pense que l’orphelinat a caché les problèmes de Soan à l’association qui s’est occupée de l’adoption », confie la maman qui, avec son mari, mène depuis six ans un véritable combat contre les handicaps et les retards (propreté, langage) de leur fils, conséquences directes de l’infection.
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