La vente des planches de timbres à l'effigie du musée Robert-Tatin de Cossé-le-Vivien, de vendredi 12 juillet a connu un franc succès.
Elle a eu lieu en avant-première au Musée ou l'entrée était gratuite exceptionnellement.
Les timbres sont partis très rapidement dans les mains de collectionneurs ou habitants. - Thomas Clavreul
"Il va falloir réapprovisionner, on va en manquer"
De nombreux collectionneurs philatéliques étaient présents, mais aussi des habitants. "Cela faisait plus d'une décennie qu'on n'a pas eu une avant-première pour une vente d'un timbre sur la Mayenne vendu par La Poste. C'est un événement !", souligne Sébastien Granger, du club philatélique de Laval.
Les planches et cartes sont parties comme des petits pains. "Ils achètent en grandes quantités. On va devoir réapprovisionner car on va en manquer !", expliquait dès le matin du vendredi Ronan Roisil, responsable commercial à La Poste, devant l'affluence qui faisait tamponner leurs planches de timbres à la date de sa sortie en avant-première.
Les collectionneurs et habitants demandaient à tamponner leur planches de timbres, cartes de timbres, et timbres à la date de l'avant-première. - Thomas Clavreul
"Des timbres prisés qui font la fierté des habitants"
Joël Balandraud, vice-président du Conseil départemental (le Département est le propriétaire du Musée Tatin depuis quatre ans) se réjouissait. "On essaie de forcer les portes à La poste pour promouvoir le territoire via des timbres, car on sait qu'ils sont courus, prisés et qu'ils font aussi la fierté des habitants du territoire."
Frédéric Morin, du volet philatélique à La Poste (Philaposte) avait dans son enfance visité le musée avec ses grands-parents qui habitaient Laval. - Thomas Clavreul
Frédéric Morin, responsable adjoint du volet philatélique à La Poste, dont les grands-parents étaient lavallois et qui a "visité le musée il y a 40 ans" a rappelé le processus d'acceptation pour éditer un timbre. "Nous avons 400 à 500 demandes par an, auxquelles s'ajoutent les sujets dont on s'auto-saisit nous-mêmes. Deux fois par an, une cinquantaine sont choisis. La sélection est draconienne car on essaie de respecter la représentativité des territoires, la parité, et surtout que ce soit lié au patrimoine".
Vendu dans plus 5 000 bureaux de vente
Sur le timbre du Musée Tatin apparaît le Phi de l'alphabet grec. "Cela veut dire qu'il fait partie du saint des saints des timbres. Cette lettre parle aux collectionneurs du monde entier", souligne Frédéric Morin.
Le timbre du Musée Tatin "est gommé, à lécher" (non autocollant donc) : "On maintient cette particularité".
Lundi 15 juillet, le timbre était en vente dans plus de 5 000 bureaux de La Poste. Il a donc commencé son voyage à travers le monde. Un beau clin d'œil à l'artiste Robert Tatin, lui-même grand voyageur, tout comme les œuvres qu'il a créées.
Dominique Verdier, le photographe qui a pris la photo utilisée pour le timbre. - Thomas Clavreul
Sa photo parcourra le monde
L'auteur de la photo utilisée pour illustrer le timbre à l'effigie du Musée Robert-Tatin est l'œuvre de Dominique Verdier.
"Je l'ai prise quand je travaillais encore pour le Conseil départemental", explique l'homme originaire de Valence, mais qui est arrivé en Mayenne à 17 ans et qui est aujourd'hui à la retraite.
"La photo appartient donc au Département, mais par politesse ils m'ont demandé l'autorisation. J'ai bien sûr accepté." Il se souvient de ce jour où il l'avait prise. "Il y avait une lumière magnifique."
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