Fleur Jaber, la gérante du camping du Mûrier à Craon (Mayenne), entame sa deuxième saison estivale.
"L'année passée il y a eu pas mal de monde l'été. Là, il y a un peu moins de réservations. On sent que c'est davantage de la dernière minute, mais c'est une tendance nationale vu la météo du début de saison."
Mi-juillet, les chalets étaient remplis pour moitié, quant au terrain nu "c'est beaucoup du passage, des points de chutes de vacanciers qui se dirigent vers le Mont-Saint-Michel, Rennes, Angers... donc jamais vraiment réservé à l'avance."
Des prix attractifs qui attirent
Le camping est ouvert toute l'année et s'est illustré récemment en accueillant des sinistrés des inondations. "On a reçu cinq familles. On en a encore trois."
Le camping accueille aussi dans l'année des "travailleurs sur des chantiers ou des personnes en recherche de logement qui ont vendu leur maison".
Pour ces vacances, "on a beaucoup de familles monoparentales ou de grands-parents avec leurs petits-enfants. Nos petits prix séduisent ce public et ceux qui ne veulent pas payer trop cher pour leur hébergement de vacances et ainsi davantage profiter d'activités ou se faire plaisir. D'ailleurs les chalets dépourvus de sanitaires, qui étaient menacés il y a quelques années, ont trouvé leur public aujourd'hui. Ils sont encore moins chers que les autres".
Des adeptes des vacances vertes, vélo, marche
Les vacanciers sont souvent "des adeptes des vacances vertes. Ils veulent des loisirs à proximité et c'est ce qu'on offre avec la pêche sur l'étang du Mûrier, le centre équestre pas loin, le centre aquatique... On a d'ailleurs des rabais pour nos vacanciers sur ces activités. Cela plaît. Ils apprécient aussi d'aller en centre-ville à pied du camping".
Une saisonnière propose aussi des activités les après-midi et soirs.
"Un camping pas trop loin"
Les vacanciers rencontrés se plaisent malgré la météo.
"On est du Mans. On garde notre petite-fille. On voulait trouver un camping pas trop loin et où il est possible de pratiquer le vélo ou la marche pour visiter des sites proches", explique ce couple. On est là pour une semaine. On en a entendu parler grâce à des amis, on s'échange nos bons plans. On a eu peur avec les inondations à Craon, mais on a entendu que les sinistrés étaient hébergés au camping, donc on s'est dit qu'il était épargné."
Un homme et son fils, eux, viennent pour la deuxième fois. "On est de Saint-Malo. On est revenus car on avait bien aimé il y a deux ans", explique ce papa solo.
Le camping profitera encore après de l'arrière-saison avec des événements qui drainent du public comme les courses hippiques - "On est déjà plein", explique la gérante - ou encore la foire en octobre.
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