Sylvain Gouffier a eu 45 ans le 19 juin. Il est né à Château-Gontier (Mayenne) et a grandi à Champigné (Maine-et-Loire).
Il a été scolarisé au collège Jacques-Prévert de Châteauneuf puis au lycée Blaise-Pascal de Segré.
Il a ensuite suivi des études d'ingénieur à Nantes. Il vit aujourd'hui en Normandie.
Une famille où le bénévolat est une valeur
Son père était ébéniste et sa maman, qui a élevé quatre enfants (lui et trois sœurs), a été distributrice de journaux, a travaillé à l'usine Margot...
Ses parents étaient surtout très investis dans le bénévolat : son papa a été une trentaine d'années sapeur-pompier à Champigné et sa maman a été entraîneuse dans le club de basket, très impliquée dans la vie de l'école, etc.
"Ce sont eux qui m'ont donné le goût du bénévolat, de l'investissement pour les autres... Des valeurs que j'essaie de retranscrire aussi à mes enfants car, sans bénévolat, pas de matches de sport le week-end, pas de voyages scolaires, pas de sortie, pas de kermesse...", explique Sylvain Gouffier.
Sylvain Gouffier est récompensé de son investissement local, notamment dans le monde du sport. - Thomas Clavreul
Inscrit à son insu
Sylvain, ancien joueur de basket et de tennis de table à Champigné, est passionné de sport. À tel point qu'il est devenu le président du club de triathlon de Pont-Audemer, en Normandie.
Très actif, ce sportif qui a récemment participé au triathlon de L'Alpe d'Huez a créé son entreprise (spécialisée dans les métiers de l'énergie, ventilation, chauffage...) il y a sept ans en Normandie.
Dans ce cadre, il noue contact avec un conseiller bancaire.
C'est ce dernier qui l'inscrit sans lui dire pour devenir porteur de flamme.
"Un jour, en février, je vois que mon banquier avait essayé de m'appeler plusieurs fois. J'étais dans le rush, fatigué, avec plein d'urgences à gérer. Je n'ai pas répondu. Comme il insistait j'ai fini par décrocher car je trouvais ça bizarre. Il m'a demandé ce que je faisais le 5 juillet. On était en février. Je lui ai dit que c'était loin, que je ne savais pas. Après il m'a demandé si j'étais disponible pour courir 200 m. Là, j'ai tout de suite compris. J'ai versé ma larme. C'est une récompense énorme."
C'est aussi une reconnaissance pour son investissement local dans le monde du sport, de l'entrepreneuriat et des valeurs qu'ils véhiculent auprès même de ses 20 collaborateurs.
"On fait du bateau, on va sur des circuits de voitures, on fait du basket fauteuil pour développer l'esprit d'équipe, le goût de l'effort avec les autres, etc."
Sylvain, papa de trois garçons, est même intervenu dans l'école d'un de ses enfants pour témoigner.
Pas de marathon, mais porteur de flamme
Sylvain avait essayé de décrocher un dossard pour participer au marathon des Jeux olympiques de Paris 2024, mais il n'a pas réussi.
Mais, finalement, il fera tout de même partie de la fête en tant que porteur de flamme au Havre. Il a couru avec 34 autres coureurs sélectionnés, sur 7 km, vendredi 5 juillet 2024, jour des vacances scolaires.
"Ma famille pourra être présente. Ce sera un grand moment."
Le lendemain, il participera au passage de la flamme en tant que président du club de triathlon. Bref, deux jours inoubliables.
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