Dans le cadre de leur politique d'offre de soin, menée avec ses partenaires, la communauté de communes des Vallées du Haut-Anjou a décidé de mailler le territoire de maisons de santé.
Cinq pôles ont été construits.
"À ce jour, seul le projet de construction d'une maison de santé sur la commune de Miré [...] n'a pu aboutir. L'absence de candidat à la reprise du cabinet médical du docteur en exercice en était la principale cause", a expliqué l'exécutif.
"Dans ce contexte, la communauté de communes a décidé de soutenir le projet d'installation d'un médecin à Miré, en vue de pallier la situation de désert médical."
Une situation qu'a elle-même identifiée l'Agence régionale de la santé.
16 500 € d'aides financières pour l'installation
L'intercommunalité avait alors engagé des discussions avec le médecin projetant de s'installer.
"Il est apparu que les Vallées du Haut-Anjou pouvaient contribuer exceptionnellement au projet d'installation de ce médecin, notamment en explorant les voies visant à faciliter et accompagner cette installation", explique le bureau.
Concrètement, cela s'est traduit pour l'octroi d'une aide de 16 500 € à l'installation en faveur du médecin.
Obligation de rester trois ans, sinon le médecin rembourse
Sur ce vote, il y a eu cinq abstentions dont Estelle Bastard, maire déléguée de Champigné, qui a indiqué "maintenir" ses propos lors du dernier conseil communautaire concernant "le circuit de la prise de décision" qu'elle avait pointé du doigt, "mais je n'ai rien contre la commune de Miré (près du Lion-d'Angers en Maine-et-Loire). Je ne vote pas contre, mais je m'abstiens".
Marie-Ange Fouchereau, vice-présidente en charge du dossier, a souligné que le médecin à qui la prime à l'installation sera versée s'engageait à rester trois ans sur la commune, "sinon ce médecin devra rembourser la somme".
Elle a aussi annoncé l'arrivée d'un deuxième médecin.
La question a été posée si un médecin venait à arriver dans un autre secteur : est-ce que l'aide financière s'appliquerait ? Marie-Ange Fouchereau a répondu : "Non c'est une aide exceptionnelle. Les autres secteurs ont déjà eu droit à d'importants investissements (les maisons de santé) de la part de la communauté de communes."
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