Mélanie Delsarte travaille dans la grande distribution, et quand elle termine sa journée, elle n'a qu'une hâte s'adonner à sa passion : la photographie. "Je suis passionnée par la photo depuis l'âge de 14 ans. À cette époque, j'utilisais mon smartphone pour immortaliser de nombreux moments ", se souvient-elle.
Par hasard
Depuis cette date, Mélanie a investi dans un appareil photo plus professionnel un Nikon d3200 avec un objectif Tamron 150-600 mm et aussi le sigma 18-400 qui est plus léger.
C'est par hasard qu'elle s'est mise à la photographie animalière. C'était il y a deux ans lors d'une promenade tout près de chez elle, à Renazé, lorsqu'elle a aperçu un chevreuil juste devant elle. Mélanie est restée figée pour l'observer.
Par la suite, elle a eu envie d'arpenter les chemins de campagne sur le territoire du Pays de Craon pour photographier les animaux sauvages. Elle prend des clichés à 2 mètres jusqu'à plus de 10 mètres pour avoir une bonne photo avec un joli rendu. Mélanie Delsarte peut se déplacer à une heure et demie de chez elle pour assouvir à sa passion.
Elle rencontre parfois des agriculteurs avec qui elle entretient de bonnes relations. Ensemble ils parlent de la nature et bien entendu des animaux. "Je prends le plus souvent en photo des chevreuils, des chouettes chevêches, des renards en mulotage et renardeaux. J'ai pu aussi photographier une chouette effraie, une huppe fasciée, etc. Je photographie ce que je vois quand je me balade ça peut être des hérons garde-bœufs, des grandes aigrettes, des poules d'eau, martins-pêcheurs " raconte Mélanie.
Pour la photographe amatrice, les mésanges charbonnières ou les mésanges bleues sont plus faciles à "capturer" si on reste figé à un endroit où elles passent régulièrement. "Toujours, d'après Mélanie, les animaux où il est plus difficile de fixer une image sont les animaux sauvages qui nécessitent de porter une tenue de camouflage. Il faut être patient, prendre en considération le sens du vent pour ne pas qu'ils sentent la présence humaine. Parfois, il faut attendre plusieurs heures sans bouger. " Son meilleur moment, c'est quand un renard en mulotage s'est approché d'elle à une distance de 2 mètres. "Le temps s'arrête, on admire la beauté, la grâce, l'élégance, mais encore un écureuil qui vient dans votre direction, et qui s'arrête a vos pieds, vous regarde et repart. Le pire moment, c'est de trouver des animaux morts ", raconte très émue Mélanie.
Pas pendant la chasse
Mélanie redoute l'ouverture de la chasse où elle ne pourra plus capter les images de la nature, de la faune sauvage du territoire Craonnais, "trop dangereux". Mélanie peut reconnaître le passage d'un renard, d'un chevreuil ou tout autre animal. C'est toujours avec beaucoup d'admiration et d'émerveillement qu'elle découvre des familles d'animaux que ce soit la chevrette avec ses petits ou la renarde avec ses renardeaux. Elle peut rester de nombreuses heures à les observer.
Mélanie adore partager sa passion, et c'est tout naturellement qu'au mois de juin, elle a accepté l'invitation de l'école maternelle Jacques Prévert à Renazé pour présenter plusieurs de ses photos aux enfants.
Pratique Voir les photos sur Instagram : mel.photo.53
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.