Originaire de Craon (Mayenne) et licencié au Château-Gontier badminton club depuis sept, huit ans, Simon Houtin, 30 ans, fait partie des juges de ligne mayennais sélectionnés pour les Jeux paralympiques 2024.
Du 29 août au 2 septembre
"Ça marchait sur candidature et il fallait ses disponibilités, raconte celui qui est menuisier dans la vie professionnelle. On est aussi sur le listing des juges de ligne. Ça fait un an que j'ai envoyé mon dossier. J'ai eu officiellement la réponse en mars 2024. J'avais postulé pour les Jeux olympiques et les paralympiques. J'ai eu le parabadminton donc je suis content. Ce sera la première fois que j'exerce sur du parabad."
Cette compétition se déroulera à Paris du 29 août au 2 septembre à l'Arena Porte de la Chapelle. "On est convoqués trois jours avant la compétition." Une mise au point des règles et la constitution des groupes seront ainsi effectuées. "On sera logés au village olympique et on aura une tenue officielle attribuée."
Il sera juge de ligne en parabadminton pour la première fois. - Charlie Creteur
Dans le bad depuis quinze ans
Le Craonnais a commencé le sport de raquette il y a quinze ans. Il est resté sept ans dans le club de la ville dont il est originaire avant de démarrer en adultes à Château-Gontier. "J'aime le bad pour la dépense énergétique et j'y ai toujours trouvé une bonne ambiance."
Les juges de ligne sont certes bénévoles mais disposent d'une formation reconnue aux yeux de la Fédération française de badminton. "On est défrayés. Je suis juge de ligne fédéral certifié." Ce qui signifie que Simon a été formé en 2018 au 1er grade puis en 2020 en 2e grade. "On est des officiels techniques et on est là pour assister l'arbitre. Il faut être capable de se concentrer au moment où le volant arrive sur la ligne et de se concentrer au bon moment. J'aime aussi la possibilité de voir du haut niveau. On suit quand même un match à 1,50 m du terrain".
"On voit des grands noms de la scène mondiale"
Ce qui lui a permis d'officier sur le tournoi international de Nantes en 2023, le Masters d'Orléans cette année ou d'être régulièrement sur le Top 12 à Cholet. "J'ai commencé à y aller en 2019. Je couvre une rencontre par mois voire tous les deux mois environ. En officiant sur ce genre de tournois, on voit des grands noms de la scène mondiale comme le Danois, numéro 1 mondial, Viktor Axelsen. J'ai aussi croisé la famille Popov. On peut donc voir les joueurs sur les terrains, avant et après les coulisses. On partage aussi une partie de leur privé."
Le trentenaire va d'ailleurs tenter de passer le grade international à l'avenir. "Ça permettrait d'être nommé sur des tournois étrangers."
À côté de ça, Simon Houtin est aussi arbitre 1er grade (Ligue accrédité). "J'ai commencé l'arbitrage avant d'être juge de ligne mais je n'avais pas envie de pousser là-dedans."
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