" Trente ans, une génération. Le temps passe si vite ", reconnaît le maire lionnais Étienne Glémot. " C'est au Val d'Oudon qu'est née l'idée du jumelage, finement porté en 1992 par Bertrand Fourmaud du comité lionnais à la demande d'André Thibault." L'objectif était de développer la richesse des liens au-delà des frontières avec le comité allemand pour faire vivre ce jumelage des deux communes.
Le jumelage pour se découvrir
"Les belles idées viennent souvent d'amitiés individuelles. Mais pour aller à l'essentiel, quand je pense à la pandémie de Covid, à la guerre entre la Russie et l'Ukraine, aux tensions au proche Orient, en Asie ou aussi dans un autre domaine, celui du réchauffement climatique, je me dis que si nous ne mettons pas en avant notre bonheur de nous connaître et notre joie de vivre, nous n'assumerions pas notre devoir d'exemplarité pour notre jeunesse." Le jumelage pour se découvrir et s'apprécier est "une goutte d'eau dans l'océan des besoins, mais il est important et j'y crois beaucoup pour nos jeunes ". Les propos ont fait écho à ceux lus par Stephan Hart, président du comité de Bad Buchau, porte-parole de Peter Diesch, maire de Bad Buchau, retenu chez lui. " Merci à ceux qui ont rendu l'hospitalité palpable et permis que l'hostilité héréditaire disparaisse et que l'amitié triomphe. " Ces moments précieux sont les fondements d'une Europe stable et démocratique, "à l'abri des pouvoirs politiques extrêmes".
"Je nous souhaite du succès dans l'avenir, de belles rencontres pour créer de nouveaux souvenirs", a conclu Étienne Glémot. Plaques et plateaux gravés ont été échangés pour marquer ces trente années, avant que ne retentissent les hymnes nationaux par la fanfare de Châtelais.
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