Pouancé. Au collège Cousteau, on s'adapte au choc des savoirs

Deux cent cinq élèves répartis en neuf divisions ont fait leur rentrée, début septembre, au collège Philippe-Cousteau, à Pouancé (Maine-et-Loire). " C'est une rentrée avec la quasi-totalité des équipes. Le seul qu'il nous manque c'est l'infirmier scolaire", indique le principal de l'établissement, Ismaël Chessé.

Possibilité de solliciter le médecin scolaire

La personne occupant le poste a été mutée à Angers, son remplaçant est nommé mais en arrêt et n'a donc pas pris son poste. " Pour l'instant on a pallié les urgences. L'infirmier prend connaissance des dossiers infirmerie, notamment pour les enfants qui ont des allergies alimentaires, pour ne pas faire d'erreur avec le service restauration. Il effectue aussi les bilans. C'est souvent là qu'on peut déceler des problèmes. On a une proportion de familles défavorisées non négligeables, ils ont parfois aussi un peu de difficultés sur l'accompagnement médical des enfants." En cas de nécessité, le personnel éducatif peut solliciter le médecin scolaire.

Rendez-vous au festival Ombrée lumière

Grâce au Pass culture, le collège emmènera chaque élève voir un spectacle, lors du festival Ombrée lumière, à l'automne. "Nous organisons une sortie à la carrière des Fusilliers, à Châteaubriant, pour les 3^es. Ils vont aller au forum des métiers, au parc des expos à Segré, des 4^es vont aller au Château de Nantes, aussi, liste Ismaël Chessé. Tout n'est pas calé, il faut que les nouveaux professeurs apportent leur touche. "

Favoriser la progression

L'établissement a accueilli un professeur alternant en plus, dans le cadre de la politique du choc des savoirs, pour les classes de 6^e et 5^e. " L'idée est de faire appel à la pédagogie différenciée. L'objectif est qu'on puisse accompagner ceux qui ont plus de difficultés se donner comme objectif d'aller le plus loin possible", explique le principal du collège. Des cours en coenseignement ou en groupe seront donc dispensés aux élèves, pendant la moitié à la totalité de l'année, selon la matière et le niveau. " L'objectif est de dire aux élèves qu'on leur donne un travail à leur niveau et leur permettre de progresser", indique le chef d'établissement.

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