Vendredi 6 septembre 2024, dans les salons d'honneur de l'hôtel de ville, élus, collègues et familles sont venus témoigner leur reconnaissance à Christian Cohu. Né en 1964 à Lavaur dans le Tarn, il n'y restera pas longtemps, puisque son papa originaire du Lion-d'Angers (Maine-et-Loire) y ramène la famille. Christian est inscrit à la maternelle " au rez-de-chaussée de la mairie actuelle ", fait son primaire " dans les préfabriqués du stade ", enfin son collège " à la place de l'ancien dojo ". Il commence à travailler à 15 ans et demi chez Éram.
"Le stade, je le connais comme le fond de ma poche"
C'est le 16 août 1989 qu'il est rentré au service de la ville du Lion-d'Angers, comme gardien de stade, recruté par André Thibault, maire d'alors, et René Bellanger. Il sera titularisé un an plus tard en tant qu'agent polyvalent aux espaces verts et aux bâtiments. " Au début, nous n'étions que six. Il n'y avait qu'une tondeuse, un véhicule et des brouettes, se souvient-il. Nous allions sur les chantiers à vélo. "
Christian Cohu a vu évoluer la ville, la construction des différentes salles, le transfert des services techniques d'Émile-Joulain à la rue de la Maréchalerie, la fin de la maison du gardien du stade où il n'aura été que le seul locataire, la démolition de la piscine. " Ah, cette sacrée piscine, on y passait beaucoup de temps, mais avec les collègues on partageait des moments de franches rigolades dans le travail."
Pour le maire Étienne Glémot, Christian Cohu est inévitablement associé " au marché. Placier à ses débuts avec Jean-Louis Vignais il a poursuivi la tâche avec François Champion ". Pompier volontaire pendant vingt ans, il a vécu la crue de 1995. " Un avantage collatéral d'une compétence personnelle de Christian, car membre puis président du club canin d'Andigné, il était préposé à récupérer les chiens errants, pour la plus grande satisfaction de ses collègues ", assure le maire. Il aura même récupéré le chien de ce dernier.
Proche des gens
" Agréable à vivre au quotidien et toujours souriant ", dixit ses collègues, Christian Cohu finit sa carrière en tant qu'adjoint technique principal 2e échelon.
Christian Cohu et son épouse - Renault Frédéric
Cette grande vacance, il compte bien la partager avec sa femme, toujours soutenir ses trois filles et s'occuper de ses six petits-enfants.
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