Une première étape d'échanges avec les habitants a eu lieu vendredi 13 septembre, avec les équipes d'urbanistes et de paysagistes du cabinet Ville Ouverte, sur le marché le matin, et à la sortie des écoles en fin de journée. Le but étant de partager les coups de cœur et les idées. Le soir, à la salle Émile-Joulain, les Lionnais étaient invités à participer à un atelier sur cartes. Trente-cinq ont fait le déplacement.
Des ateliers pour réfléchir
Plusieurs thématiques ont été abordées : habiter, se déplacer, travailler, s'amuser, faire du sport, faire ses courses. Elles étaient regroupées en quatre ateliers. Les discussions sont allées bon train pendant plus d'une heure et demie. Dans les zones pavillonnaires, il faut trouver des espaces de rencontres, des jeux, estiment les jeunes parents présents. Comment garder des familles dans ces lotissements quand les enfants grandissent ? En vieillissant, pourquoi rester attaché à une grande maison ? " Parce que c'est notre maison, reconnaît Robert, jeune retraité. Si le bien est plus petit, il est important qu'il ait une vue." Une vue sur la rivière, sur la campagne, une vue sur un parc. "S'il y a plus de densité, il faut conserver l'intimité." "Mais on ne peut plus acheter au Lion. Il n'y a plus d'offre ou c'est beaucoup trop cher pour les jeunes", objecte Matthieu. Et pourtant Le Lion-d'Angers grandit. Comment bien accueillir cette nouvelle population ?
Des suggestions
"Il faut garder la dynamique associative, même si cela génère quelques frictions, reconnaît Hélène. Pourquoi ne pas créer un espace mutualisé, un espace socioculturel décloisonné, intergénérationnel, inclusif avec des salles polyvalentes, des aires de jeux ?" Et faire de même à l'extérieur avec des points de baignades, de fraîcheur. Il y a un paysage d'eau avec le poumon vert parc. Comment y faire écho à l'intérieur du bourg ?
Comment désimperméabiliser des espaces de stationnement, externaliser ces zones, ne plus se garer forcément en bas de chez soi ? Des navettes régulières avec des points centraux ? Des rues piétonnes pour minimiser l'impact de la voiture dans le centre ? Aménager des voix douces, les densifier ?
"Sommes-nous prêts à ces changements ?" " Le Lion intra-muros est coincé entre la rocade et l'Oudon. Mais le caractère rural du Lion se perd. Il faut faire attention, tempère Pascal. Il y a Le Lion de l'autre côté, le monde agricole. "
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