« L'objectif de ce dernier est de favoriser l'accès au site à tous et de limiter le piétinement de certaines zones d'intérêt écologique par les randonneurs, en canalisant le flux de personnes sur le nouvel aménagement, indique Dorinne Baloche, vice-présidente de la communauté de communes, référente des équipements sportifs et tourisme. Il permet notamment de limiter l'érosion des sols et de préserver la végétation environnante. »
Des panneaux pédagogiques
Le chemin à la base de loisirs La Rincerie à La Selle-Craonnaise (Mayenne) près de Craon facilite aussi l'accès au site pour les visiteurs et particulièrement pour les personnes à mobilité réduite (PMR). « Ce nouveau sentier améliore leur expérience en leur offrant une promenade plus confortable. » En effet, la base de loisirs, avec son camping et son centre d'hébergement, attire près de 800 personnes chaque été. Ce chemin a donc un intérêt environnemental et pédagogique par le biais des panneaux éducatifs présents et l'accès aux deux observatoires ornithologiques. Le coût s'élève à 254 482 €, financé à 84 000 € par l'État, 84 174 € par le conseil départemental de la Mayenne, 40 000 € par la société Baywa're et 46 308 € par la communauté de communes. Ce projet s'inscrit dans une démarche. En effet, le Conseil départemental s'est doté d'un schéma des espaces naturels sensibles (ENS) pour la période 2019-2023, dont deux axes s'intéressent à améliorer les connaissances sur les ENS et à mettre en place des outils de suivi et d'évaluation de la gestion. « Dans ce contexte, la base de loisirs de la Rincerie a souhaité mettre en place un plan de gestion à l'échelle de son périmètre. » Elle a été accompagnée par Mayenne nature environnement, le syndicat de Bassin de l'Oudon, les collectivités, le wakepark.
Une gestion sur cinq ans
Le plan de gestion sur l'Espace naturel sensible de l'étang de la Rincerie doit permettre de concilier la préservation de la biodiversité présente et l'activité touristique et de loisirs. Ce document de planification a pour but d'orienter la gestion du site, sur une durée définie de cinq ans, pour mettre en valeur le patrimoine naturel et paysager et s'assurer d'une meilleure prise en compte de la biodiversité dans les modes de gestion définis.
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