Le 350e anniversaire de saint Mainbœuf sera fêté les 19 et 20 octobre, à Noëllet. Saint Maimbœuf a été évêque d'Angers, de 610 à 654. Natif de Villebernier (près de Saumur) en 574, il a été disciple de saint Lézin, patron des Perreyeurs. Il a mené une vie austère, au service des pauvres. Saint Lézin lui a confié la direction du monastère (dédié à saint Saturnin et doté d'un hospice orphelinat) et de la paroisse de Chalonnes-sur-Loire ; puis l'a envoyé à Rome pour obtenir du pape les reliques de saint Jean-Baptiste. La légende dit que sans le bourg de Carbay, il guérit une jeune fille percluse de ses mains et rendit la vue à une autre nommée Godomella, aveugle de naissance.
Un don d'un os du bras
La paroisse de Saint-Mainboeuf d'Angers fit don à la paroisse locale, le 18 décembre 1674, d'un os du bras du saint, l'os du coude. Il a été reçu par Mathieu Guiltou, alors curé de Noëllet, le 18 décembre 1674.
Dans les registres paroissiaux de 1733, on trouve une note de l'abbé Morin. "C'est moi qui ai demandé à Monseigneur et qui en ai obtenu la permission de faire l'office solennel de Saint-Maimbœuf le premier dimanche d'août, jour anniversaire de la translation et réception de la relique à l'église, et cela, pour faire cesser le rassemblement et l'exposition des reliques qui avait lieu le jour même de la fête en octobre. "
Le pèlerinage n'a pas pour autant cessé au mois d'octobre, le dimanche où l'on célèbre la fête, date d'anniversaire de la mort de saint Maimbœuf. Les pèlerins viennent très nombreux ce jour-là, surtout des paroisses voisines et de celles du diocèse de Nantes.
On invoque Saint Maimbœuf pour la conservation du bétail, l'offrande des produits de la terre et l'on a une grande confiance en son intercession pour cela. L'origine de cette dévotion est inconnue. Cette relique avait été cachée et conservée pendant la révolution de 1793 dans une maison nommée la Houssaudière, chez et par des personnes catholiques.
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