Karel, rappeur nantais, tournera le clip d'une des chansons de son prochain EP à Nyoiseau (Maine-et-Loire), dans différents endroits de Centrale 7. " Je me suis dit waouh, dès que je suis arrivé ici. Ce lieu est une rupture avec le monde qu'on a autour", résume l'artiste.
Rassembler petits et grands
Le tournage aura lieu les 12 et 13 octobre 2024 et le projet se veut collaboratif.
L'artiste souhaite rassembler un maximum de personnes. " Le refrain sera chanté en lingala. On veut rassembler, faire quelque chose comme un flash mob. On souhaite que le tournage soit accessible à tous", explique Guillaume Boré, qui participe au projet. « On veut que les gens puissent venir spontanément. Nous allons créer un événement sur Facebook et communiquer sur l'avancée du projet via les réseaux sociaux », annonce Karel.
Des discussions sont en cours afin que les élèves de l'école de Noyant puissent participer au tournage. « Nous allons aussi essayer de faire venir les anciens », ajoute Guillaume Boré, qui a participé à l'EP, au chant, sur l'un des titres.
" Inspiré par mes influences occidentales et africaines "
« Nous vivons dans un monde anxiogène, nous souhaitons que les gens puissent passer un bon moment. Nous voulons aussi casser le mythe des artistes inaccessibles », résume Karel. Le clip sera réalisé par Paul-k-Art, artiste à Centrale 7.
Les gens présents pourront écouter l'EP en avant-première. Celui-ci sera ensuite disponible sur les plateformes habituelles de streaming. Karel proposera de la musique hybride dans ce deuxième EP.
" C'est inspiré par mes influences occidentales et africaines. Le premier EP que j'ai sorti était très orienté business, celui-ci me ressemble plus." Le projet s'appelle Tika, qui signifie lâcher prise en lingala. Les morceaux de l'EP évoquent les cinq blessures de l'âme. "Chaque morceau évoque une des blessures : la trahison, l'abandon, l'injustice, l'humiliation et le rejet."
Karel a été récompensé par une Victoire de la musique, au Congo, en 2013. « Je veux toucher n'importe qui pouvant se retrouver dans les émotions dont je parle dans mes textes. J'évoque des sujets comme la dépression, la trahison, mais ce n'est pas sombre. »
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