Lors du conseil du 10 octobre, les élus se sont de nouveau penchés sur le dossier de l'accès au village de Montlambert. Depuis le mois de mars, la route principale est fermée à la circulation. En cause, l'effondrement de la chaussée en regard de la bonde de vidange de l'étang privé du Grand Moulin. Pour rejoindre la route départementale, les usagers doivent donc emprunter un chemin communal qui, grâce à un apport de matériaux, a pu être rendu carrossable.
La question de la responsabilité se pose toujours. Tort partagé ou pas et dans quelle proportion ? Si un premier rapport a bien été établi après un carottage du terrain, deux experts doivent rendre leurs conclusions. La commune d'Angrie n'est pas couverte par une assurance voirie, tandis que le ou les propriétaires de l'étang le sont. C'est d'ailleurs le même assureur qui couvre la commune pour d'autres risques.
La maire assure "avoir relancé les experts". Florent Robert, conseiller et habitant du village, donc concerné, s'interroge : "Faut-il que ce soit les habitants qui prennent les choses en mains pour faire avancer le dossier ?". Gilles Belleau fait savoir "qu'il a fait établir un devis pour un revêtement bicouche du chemin communal utilisé depuis l'effondrement de la chaussée. Coût : 25 000 €". Une somme difficilement finançable par la commune.
Aurélien Robert, adjoint, qui a pris connaissance du premier rapport d'expertise à la suite du carottage, estime "qu'il est fait une interprétation du rapport d'expertise". Pour lui, "la responsabilité incombe à la bonde de vidange de l'étang".
Dans le budget, une provision importante a déjà été inscrite en vue des expertises et des travaux ; ces derniers étant difficiles à chiffrer en l'état. Il reste à déterminer les responsabilités de chacun, pour savoir qui paiera. Et là, ça peut se compliquer.
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