La présence de naturalistes est rare dans le Segréen. «On a uni nos forces pour répondre aux nombreuses sollictations et donner des informations importantes et peu connues du grand public.» Exemple : peu de gens savent que la chauve-souris est une espèce protégée. Dans le milieu naturaliste, elle est appellée l’hirondelle de la nuit. Autre point positif : elle mange les moustiques ainsi que les araignées et papillons. Partout où ils sont passés, les naturalistes ont délivré le mêm conseil : « Il faut apprendre à vivre avec…» Ils n’ont pas occulté les aspects négatis : bruits, déjections d’urine et autre sallisures qui abiment les combles.
Autre information délivrée par les naturalistes : la découverte de pelotes de réjection annonce la présence d’une chouette. Ces passionnés de nature savent aussi repérer un chevreuil grâce aux empreintes de sabots au sol. Ils s’intéressent aussi aux mammifères semi-aquatiques, notamment la loutre. «Elle commence à recoloniser notre région. On en a répérées plusieurs dans le Don et l’Erdre», indiquent les naturalistes.
Au final, le fruit des recherches réalisées dans les secteurs de Châteaubriant, Candé et Segré va venir compléter les informations déjà inscrites dans un premier atlas réalisé dans les années 1990. Le but des naturalistes est d’être relativement hexaustif dans leurs prospections.
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