À l'heure où Notre-Dame à Paris retrouve ses cloches, il est bon de se rappeler combien elles rythment la vie de tous les jours. Véritable outil de communication, le langage des cloches prévenait, informait, alertait...
Encore maintenant, elles donnent l'heure et préviennent d'un évènement tel un décès. André Goyard, enfant de Puteaux (Hauts-de-Seine), âgé d'une dizaine d'années lors de la guerre 1939-1945, réfugié, comme d'autres, à La Pouëze, a livré un témoignage édifiant à ce sujet.
Il explique : "J'avais fait la connaissance d'un sacristain, Olivier Robin, qui cherchait quelqu'un pour sonner les cloches. À cette époque, le mécanisme n'était pas électrique, il fallait se pendre à une corde. Des deux cloches, je sonnais la plus petite. Cette activité me plaisait bien, il s'agissait de sonner l'Angélus tous les jours, les messes et toutes les cérémonies qui nécessitaient un appel ; il ne fallait pas confondre le tocsin, le glas, le tintement, la volée, le carillon, ni le nombre de coups, tout était codifié."
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