Inspirées par d'autres habitantes du Segréen déjà parties, les Roses Pamp participent au Rose trip 2024, dans le désert marocain. Décollage de Paris jeudi 31 octobre, puis les trois amies participeront aux trois jours d'épreuves d'orientation vendredi, samedi et dimanche.
Lundi auront lieu la montée de la grande dune et la rencontre avec les associations. "On va pouvoir les rencontrer, remettre les dons qu'on souhaite sur place", explique Cathy Bossé, l'une des membres du trio. Le matin, les participantes de ce trek 100 % féminin rencontreront Ruban rose et l'après-midi Enfants du désert, les deux associations auxquelles les fonds collectés seront reversés.
Un entraînement par d'anciennes participantes
Quarante-sept sponsors ont soutenu le trio : "Financièrement, grâce à de l'équipement… Les gens ont été très à l'écoute." Le trio a choisi l'option Open. Cathy, Mélanie et Manuella devront, à l'aide d'une carte et d'une boussole, se repérer dans le désert. Chaque épreuve a une distance de 18 à 20 km. " L'objectif est de récupérer les balises en faisant le trajet le plus court possible. Ce n'est pas la vitesse qui compte." À quelques jours du départ, les trois copines ont bénéficié d'un entraînement à l'utilisation des outils pour se repérer par les participantes d'il y a quatre ans. " Nous n'y allons pas pour arriver premières mais pour la cause", explique Manuella Mainfroid.
" Ça n'arrive pas qu'aux autres"
" Ça n'arrive pas qu'aux autres. Nous pensons qu'à notre retour nous aurons un message à passer, notamment à nos enfants. Tout le monde est concerné", complète sa coéquipière, Cathy Bossé. Mélanie Beauchet a rejoint l'équipe en cours de route : la cousine de Cathy attendant un heureux événement, elle a dû renoncer. " Mélanie est notre valeur ajoutée, pas une pièce rapportée", insiste son amie depuis vingt ans, Cathy.
Seulement 110 équipes
L'organisation du trek a été révisée, seules 110 équipees participeront cette année. " Il a fallu défendre le fait qu'il y a eu beaucoup de malades l'année dernière. Mais au début, on n'avait pas eu de retour. On voulait garder le fond ; même si on avait dû changer la forme on l'aurait fait. "
Lorsqu'une petite baisse de motivation s'est fait sentir : " On n'était plus que deux car ma cousine, qui devait participer, est tombée enceinte. Les mots de Manuella et nos sponsors nous ont remotivées, retrace Cathy. Même s'il y a eu l'épidémie, ce qui ressort ce sont des ondes positives, c'est encourageant !"
Les Roses Pamp
" Pamp, c'est le diminutif de pamplemousse", indique Cathy Bossé. Afin de choisir leur nom, les filles ont simplement fait une liste : " Et on voulait quelque chose de pêchu." " On a réalisé le logo nous-mêmes. Au début, on avait pensé à faire des t-shirts avec un pamplemousse sur un sein et une croix sur l'autre."
Finalement, le ruban rose a été mis en valeur par les trois amies, dont deux sont animatrices et une aide-soignante, qui relèvent le défi l'année de leurs 40 ans. " C'est le destin, c'est que ça devait se passer comme ça. " La cousine de Cathy alimentera la page Facebook Les Roses Pamp durant le trek, afin que les internautes puissent suivre le défi.
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