Le 5 novembre 2024, Benoît Lion, adjoint, a lu le compte rendu d'activité de l'année 2023 en revenant sur de très importants investissements notamment en matière de sport (complexe sportif, dojo, terrain synthétique de foot et vestiaires), mais aussi le coût de la piscine (500 000 €).
Il a aussi évoqué les investissements en matière de mobilité douce, de plan bocager ; les aménagements urbains comme la gare de fret, etc.
De gros investissements structurants réalisés dans une période qui risque de ne plus être la même d'ici quelque temps.
C'est ce qu'a résumé Philippe Henry, maire de Château-Gontier (Mayenne).
"Moins de liberté"
"2023 a été dense et les deux années à venir le seront certainement aussi avec plusieurs sujets plutôt positifs", a commencé l'édile.
Mais il a tout de même exprimé "une inquiétude" liée à "l'autonomie financière" de la commune, qui dépend davantage de dotations octroyées par l'État que des impôts.
"Avant, on avait une plus grande liberté. Maintenant, on va être davantage dépendant de certaines dotations."
"Des dotations en dessous des recettes attendues"
Philippe Henry poursuit : "Les compensations seront nettement en dessous des recettes attendues. On aura à faire face à une hausse de charges avec une baisse significative de recettes. L'effet ciseau sera sévère et incitera à la prudence."
Il continue : "Ces changements auront moins de conséquences pour notre collectivité que pour les Départements et Régions, mais il faut tout de même s'attendre à un effet ciseau important, d'où une gestion rigoureuse."
Les élus évoqueront certainement de nouveau le sujet lors du vote du budget à venir.
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