Ce nouvel équipement au Lion-d'Angers (Maine-et-Loire) servira essentiellement aux activités des clubs locaux du Vélo club lionnais (VCL) et du Cyclo tourisme lionnais (CTL). Il prend place dans l'ancienne maison de gardien du stade et propose un atelier de réparation, un espace de stockage, une salle de convivialité et de réunion, un lieu protégé et sécurisé pour les vélos et le véhicule. Un espace de nettoyage des vélos à l'extérieur a également été aménagé. Pour ce projet, la Ville a investi 165 000 €.
Un projet de longue haleine
Le projet a été lancé en 2016, avec le transfert du matériel et les vélos des locaux Joubert de Brain-sur-Longuenée commune d'Erdre-en-Anjou (Maine-et-Loire) au local, " peu accessible et sans électricité au Lion-d'Angers pour aboutir à cette ancienne maison modifiée et agrandie pour tenter de répondre au mieux au besoin des clubs locaux ", explique le maire, Étienne Glémot.
Avec Marc Madiot coupe du ruban avant dévoilement de la plaque - Renault Frédéric
Ce nouvel espace porte le nom de Marc et Yvon Madiot. " Ils ont gagné, tous les deux, dans leur jeunesse des courses au Lion et les communes voisines, avant de connaître la carrière internationale que nous connaissons tous. Respect messieurs, nous sommes tous honorés de votre accord pour faire vivre le vélo au Lion-d'Angers."
Un honneur
" Avoir nos noms accolés sur un mur, de notre vivant, c'est rassurant, ça fait plaisir, c'est gratifiant. J'en tire honneur et j'en suis très fier, admet Marc Madiot. Je remonte quarante ans en arrière, quand je courrais beaucoup dans la région, où le VCL était un adversaire redoutable. Je suis parti faire mes études à Segré. Bernard Pichard m'a transmis la passion du vélo. Mes liens forts avec la famille de Charles Bonsergent et mon papa agriculteur m'ont fait vivre des moments forts aux courses de chevaux du Lion."
Il a ajouté : "Pour avoir traversé de nombreuses villes et villages dans ma carrière, je peux dire que Le Lion est une ville remarquable, qui vit. Il y a quelque chose, une osmose, une envie de vivre. Je trouve dommage que les médias parisiens, nombrilistes, ne regardent que vers l'Assemblée nationale et ne regardent pas la France, ce qui va bien, notre Mayenne, le Maine-et-Loire. Pour ma part, je n'oublie jamais de revenir à Renazé, je m'y sens bien." Alors quand Marc Madiot a reçu la proposition de la Ville du Lion, " je ne pouvais pas dire non", avoue l'intéressé.
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