La confrérie des Gabelous d'Anjou a vu le jour en 2024, à l'initiative de René Vasière, féru d'histoire locale : le faux-saulnage s'est déroulé dans la région, vu le prix du sel, denrée indispensable.
Le nom vient de l'histoire locale. À la frontière, en Bretagne, le sel coûtait vingt fois moins cher. Les Gabelous étaient chargés d'arrêter les contrebandiers, nombreux dans le Maine-et-Loire. Samedi 16 novembre, le premier Grand Chapitre a été organisé pour introniser les sept premiers membres de la Confrérie des Gabelous d'Anjou. La cérémonie s'est déroulée, salle du conseil, à la mairie déléguée.
Sept confréries invitées ont assisté à la cérémonie : la Commanderie des Talmeliers du Bon Pain d'Angers ; la Confrérie du veau, de Château-Gontier ; la Confrérie du canard de Challans, de Vendée ; la Confrérie des compagnons vignerons de Du Bellay, de Liré ; l'Académie du Châteaubriant, de Loire-Atlantique ; la Confrérie des Tripaphages, de Mayenne ; la Confrérie des Fins Gousiers, des Ponts-de-Cé.
Intronisations
Les Grands Maîstres des confréries ont parrainé et intronisé la Confrérie des Gabelous d'Anjou. Ils leur ont remis leur médaille et leur diplôme, afin d'être confirmés dans les confréries des Pays de la Loire. Ensuite, la Confrérie des Gabelous d'Anjou a procédé à l'intronisation de dix personnes, élues par son conseil, les Grands Dignitaires. Les impétrants ont enfilé la tenue d'intronisation et dégusté un morceau de fromage et un quart de vin de coteaux du Layon. Puis ils ont été adoubés par le Grand Maîstre, après avoir prêté serment. Les Gabelous d'Anjou s'inscrivent dans la promotion du patrimoine local, sans oublier les produits gastronomiques angevins que nos agriculteurs et viticulteurs produisent.
Cette confrérie a la particularité de représenter une administration française, la douane.
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