Les Jeunes agriculteurs et la FDSEA 49 ont mené des actions conjointes, dans différents lieux du Maine-et-Loire, mercredi 27 novembre 2024, durant la soirée.
Dans le Nord du département, des engins agricoles étaient installés comme au Lion-d'Angers, Route du Perrin, près du rond-point du Super U de Grez-Neuville et à quelques kilomètres, près du Fer à cheval, à Pouancé, afin d'exprimer un ras-le-bol général. "On a décidé de mener cette action en soirée car la journée, nous travaillons et si nous voulons que les feux de colère soient visibles, il est préférable de le faire de nuit ", explique la présidente des Jeunes agriculteurs, Nathalie Pichard.
Toute la soirée, les agriculteurs ont occupé sept ronds-points du département afin d'exprimer leur désaccord avec les normes " de plus en plus strictes, les accords commerciaux proposés, l'administratif de plus en plus lourd. Il y a aussi un manque de bon sens des personnes qui conçoivent les politiques depuis les bureaux", poursuit la JA.
Une semaine après s'être mobilisés contre le Mercosur, les agriculteurs ont souhaité investir les ronds-points de ses axes de circulation majeurs, afin d'être vus mais sans impacter la circulation. " Nous voulons faire passer nos messages mais sans déranger les gens."
En plus des feux de colères, les agriculteurs ont accroché des bottes pleines de papiers aux entrées de villages. - Charlie Creteur
Plein les bottes de la paperasse
Au Lion-d'Angers, Anthony Ménard, secrétaire générale de la FDSEA, s'accorde sur cette action qui a pour but de "maintenir la pression" : "On veut juste montrer que les sujets ne se règlent pas. On ne peut plus faire notre métier car on passe du temps à faire de la paperasse."
La FDSEA pointe l'obligation de dates d'épandage des lisiers et d'implantation de couverts malgré la météo, de remplissage des réserves, de taille des haies, problème de curage des fossés et des cours d'eau, retard de paiement des aides Pac, etc.
Travaillant en culture et génisse laitière, Martin Merlet, s'est installé il y a un an à Vern-d'Anjou. "Il me fallait un extrait Kbis, pour débloquer des prêts auprès de la banque en lien avec l'exploitation que je reprenais. Heureusement que mes prédécesseurs ont bien voulu attendre..."
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