Baptiste Daudet, 32 ans, a repris le Gars Daudet, à Fromentières (Mayenne) près de Château-Gontier, en 2017, à la suite de sa grand-mère Bernadette, qui avait 79 ans. « Elle est restée longtemps active. Avec mon grand-père, Émile, elle a créé l'entreprise familiale, en 1961 avant de s'associer à son neveu, Alain Livenais, en 1991. » En février 2024, Bernadette Daudet a pris sa retraite. « Mon oncle était resté avec moi comme associé. »
Le volet traiteur développé
À présent, Baptiste Daudet vole de ses propres ailes. Il a baigné dans le milieu de l'abattage de volailles tout petit. « Pendant mes vacances, je venais aider ma mamie. J'ai toujours connu l'abattoir, le commerce. En grandissant, je venais l'aider sur la partie comptabilité en plus de mon travail. » Il était responsable d'agence dans le négoce de matériaux de construction, en région nantaise. Baptiste est diplômé d'un DUT génie civile et d'une licence commerce. Mais à 31 ans, il est revenu aux sources, Fromentières, le berceau familial. « J'ai fait un CAP charcutier traiteur, et mon apprentissage à Nantes, en vue de développer ça ici, chose que nous ne faisions pas encore. »
Un laboratoire
Les rênes en main, le petit-fils a beaucoup investi dans du matériel, la robotisation, « pour enlever de la pénibilité ». Un laboratoire a été créé, à proximité du restaurant, dans le centre bourg, « ce qui nous permet de développer le côté traiteur à base de volailles (foies gras, filets de canettes fumées, lasagnes, parmentier de canard). » Le Gars Daudet livre les volailles, qui proviennent de producteurs locaux, dans des restaurants gastronomiques, chez les traiteurs, bouchers et les collectivités.
L'entreprise compte dix salariés, soit huit équivalents temps pleins. Elle réalise un chiffre d'affaires d'un million d'euros. Elle vient de décrocher le prix de la meilleure rillette d'oie au concours international agricole à Lyon en décembre 2024.
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