"C'est un point sur lequel on travaille depuis le début du mandat", confie Dominique de Valicourt, maire de Saint-Denis-d'Anjou, au sujet de la sécurité du centre-bourg.
"10 % sont des poids lourds"
La commune est traversée par la RD768 sur trois kilomètres, où le passage est très fréquent. "Il y a plus de 3 000 véhicules qui prennent cette route au quotidien, sachant que 10 % sont des poids lourds", indique la maire. Des aménagements provisoires ont été installés, permettant de limiter au maximum la vitesse des automobilistes, qui est déjà fixée à 30 km/h sur les écluses. "Malheureusement, ce n'est pas respecté, poursuit Dominique de Valicourt. On a recensé des passages à 110km/h. Il ne faut pas attendre la catastrophe pour agir."
"Rappeler aux usagers qu'ils sont dans un espace où il y a de la vie"
Pour mener à bien les futurs aménagements, une commission extra-municipale a été créée fin 2021. Elle regroupe des citoyens de la commune, des commerçants et des agriculteurs. "Les travaux du centre-bourg terminés devraient permettre une dynamisation commerciale, espère la maire de Saint-Denis-d'Anjou. Ce n'est pas qu'une question de circulation mais également du cadre de vie des habitants. Il faut que chacun puisse se déplacer sans danger et cela passe par la sécurisation des piétons, tout en rappelant aux usagers qu'ils sont dans un espace où il y a de la vie."
Des bâtiments menacés
En parallèle, deux monuments historiques ont fait l'objet d'un audit. "La conclusion a été que les vibrations causées par la circulation routière provoquent du désordre et menaces ces bâtiments", ajoute la maire.
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