"C'est simple, on demande 150 € en plus par salarié", affirme au petit matin du jeudi 23 janvier Bruno Heme, délégué CGT au Joint français, sur le site de Hutchinson (filiale de Total, NDLR) à Château-Gontier.
Ils se sont relayés jour et nuit
Lui et 200 personnes ont répondu présent à l'appel de la CGT concernant la revalorisation des salaires mercredi 22 janvier, alors que se déroulent les négociations annuelles obligatoires (NAO). "Ce jeudi matin, nous sommes une bonne cinquantaine. On se relaie en fonction des disponibilités de chacun", ajoute une seconde déléguée syndicale, Laetitia Blanchet, qui a passé la nuit sur le site.
"Une augmentation générale de 0,8 %, c'est trop peu"
La première négociation, qui a eu lieu la semaine précédente, n'a pas réussi à mettre tout le monde d'accord. "On nous a proposé une augmentation générale de 0,8 %, ce qui est trop peu par rapport à l'investissement des gens et au bénéfice net du groupe, explique Guillaume Agostino, délégué syndical CGT. Nous ne sommes pas contre la direction présente ici car nous avons généralement de bons rapports, mais on veut faire entendre nos revendications plus haut, à Paris."
Comme à Château-Gontier, plusieurs sites du groupe sont en grève au sujet des négociations salariales.
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