Christian Bizot, fondateur de la société d'ambulances portant son nom, est décédé samedi 1er février 2025.
Depuis 2014 et la vente de sa société à des salariés, il avait quitté Segré pour passer sa retraite à Antibes, avec son épouse.
Vendeur de volailles devenu ambulancier
Âgé de 81 ans, Christian Bizot aurait eu 82 ans au mois de février. "Papa a commencé comme vendeur de volailles, à Villeneuve-sur-Yonne, dont il est originaire. Ma sœur aînée est née là-bas. Mes parents ont ensuite déménagé en Normandie, où je suis né. Là-bas, il était responsable d'un abattoir", retrace son fils, Laurent.
Le premier à posséder des véhicules gros volumes
En 1969, la famille s'est établie à Segré. Odile était originaire de Pouancé et le couple voyait, en la commune, une sous-préfecture promise au développement. Christian change alors de parcours et devient ambulancier, inspiré par sa femme, Odile, la première infirmière libérale de Segré. " Au début, mes parents étaient dans la petite courette, place de la Mairie, rappelle Laurent Bizot. Ma mère avait son cabinet et mon père le bureau des ambulances."
En 1973, le couple déménage rue Ernest-Renan. " L'entreprise s'est agrandie. Le garage pouvait accueillir sept véhicules."
Christian Bizot a beaucoup développé le travail avec le Samu, dans le secteur. Il a été le premier à transporter des malades dans des véhicules gros volumes.
" Bon vivant et bienveillant "
À leur apogée, les Ambulances Bizot embauchaient une quinzaine de salariés. " Il y a eu une antenne au Lion, à Vern, à Pouancé", explique le fils cadet de la fratrie.
Christian Bizot, était père de trois enfants - Sandrine, Laurent et Matthieu - et grand-père de dix petits-enfants. " Papa voulait revenir à Segré, il n'a pas eu le temps", indique son deuxième enfant. Il était passionné de Formule 1 " Il ne fallait pas louper un grand prix ! " se souvient son fils. "Papa aimait aussi venir me voir jouer au rugby."
" Il avait un fort caractère. Il pouvait paraître froid, au premier abord, mais lorsqu'on grattait le vernis, on voyait qu'il avait le cœur sur la main", résume son fils. "Il était bon vivant et bienveillant", ajoute Émilie Bizot-Desveaux, sa belle-fille.
Son but était le confort du patient
" Avec lui, ça filait droit pour les plannings. Il connaissait toutes les routes, tous les chemins. Il optimisait mais pour des raisons économiques. Son but était le confort du patient, de le respecter", explique Laurent.
Les obsèques de Christian Bizot seront célébrées jeudi 6 février, à l'église de la Madeleine, à Segré.
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