À seulement 16 ans, il évolue désormais au Centre fédéral d'entraînement de Toulouse et enchaîne les tournois internationaux contre les meilleurs jeunes joueurs du monde. Travailleur acharné et passionné, il nourrit de grandes ambitions pour la suite de sa carrière.
Aubin Rouillon a déjà franchi de nombreuses étapes dans sa jeune carrière, et il ne compte pas s'arrêter là. Son engagement, son ambition et son travail acharné lui permettent d'avancer à grands pas vers le haut niveau. Avec en ligne de mire des performances sur le circuit international et une potentielle aventure aux États-Unis, le Mayennais trace sa route avec sérieux et détermination.
Rencontre avec un joueur au talent prometteur.
Aubin, comment avez-vous découvert le tennis ?
J'ai découvert le tennis très jeune, grâce à ma famille. Mon père et mon frère jouaient ensemble, et j'ai voulu essayer moi aussi. J'ai commencé à taper dans la balle à l'âge de 3 ans, et dès mes 4 ans, j'ai rejoint le Tennis club de Château-Gontier.
Pouvez-vous nous raconter votre jeune parcours ?
Mon évolution dans le tennis s'est faite progressivement. À partir de 8 ans, j'ai commencé à bénéficier de séances d'entraînement supplémentaires avec le comité départemental de la Mayenne. J'ai aussi eu la chance de participer à des tournois avec la Ligue des Pays de la Loire. En 5e, j'ai franchi une étape importante en intégrant le Centre fédéral d'entraînement (CFE) de Nantes. Puis, en 4e, j'ai rejoint le Pôle France de Poitiers, où je suis resté trois années. Depuis septembre dernier, je suis installé au CFE de Toulouse, un autre centre d'excellence qui me permet de continuer à progresser aux côtés de joueurs de haut niveau.
Quels joueurs vous inspirent ?
J'apprécie beaucoup le style de jeu de Stefanos Tsitsipas et le mental de Novak Djokovic. J'essaie de m'inspirer d'eux pour progresser et mieux jouer.
Aujourd'hui, où se situe votre niveau ?
Actuellement, je suis classé 0 au classement français et 550e au classement ITF junior, qui est une référence mondiale pour les joueurs de moins de 18 ans. Au début, je jouais surtout pour le plaisir avec ma famille. Puis, en participant à mes premiers tournois, j'ai découvert la compétition et j'ai vraiment aimé ça. J'ai voulu aller plus loin et, grâce à mes résultats, j'ai été soutenu par la Ligue et le comité départemental, qui m'ont permis de progresser encore plus.
Comment s'organisent vos journées d'entraînement ?
Je m'entraîne une à deux fois par jour au tennis, en m'opposant à des joueurs de mon âge et de mon niveau. En parallèle, j'ai aussi une séance de préparation physique quotidienne. C'est un rythme intense, mais nécessaire pour progresser.
Quels sont vos prochains objectifs ?
Prochainement, je vais disputer trois tournois ITF en avril, qui sont d'un très bon niveau. Je vais essayer de passer les qualifications et de marquer des points pour améliorer mon classement international. Ces tournois regroupent les meilleurs juniors du monde, donc c'est une vraie opportunité pour me mesurer à eux et progresser.
Avez-vous des sponsors qui vous accompagnent dans votre carrière ?
Oui, je suis sponsorisé par Head. La marque me fournit mes raquettes, mes sacs et mon cordage. Pour les vêtements, j'ai une réduction sur leur textile.
Que faites-vous en dehors des courts de tennis ?
Comme je m'entraîne beaucoup et que je voyage régulièrement pour les tournois, je suis scolarisé à distance via le CNED, où je suis actuellement en première. J'envisage de partir aux États-Unis après le lycée. Grâce à mon niveau de tennis, je peux prétendre à une bourse dans une université américaine. Ce serait une opportunité incroyable, car cela me permettrait de continuer à jouer à un haut niveau tout en poursuivant mes études.
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.