Les deux astronautes américains qui viennent de rentrer sur terre après 9 mois d'attente ont souvent été comparés à des naufragés de l'espace. Pourtant il n'en était rien.
17 heures depuis l'ISS pour amerrir
Suni Williams et Butch Wilmore ont seulement été les victimes d'un problème technique sur le vaisseau qui les avait conduits dans l'ISS (Station spatiale internationale). Ils ont dû prendre patience et attendre qu'un nouveau vaisseau puisse leur permettre de retourner sur terre. C'est ce qui vient d'être réalisé le 18 mars grâce à SpaceX, la fusée d'Elon Musk. Dans ce voyage de retour, deux autres astronautes étaient présents dont un Russe et un Américain. Il leur a fallu 17 heures, depuis l'ISS, pour amerrir dans le golfe du Mexique, accueillis par un groupe de dauphins.
Étrange épopée pour ces deux Américains dont la mission première était de séjourner seulement une semaine à bord de l'ISS, si la navette Starliner de Boeing n'avait montré quelques défaillances au moment du retour. Fort heureusement pour eux ce séjour plus long leur a permis de s'investir sur un programme de recherche. Mais ils ne sont pas titulaires du record de séjour dans l'espace qui est détenu par le cosmonaute Valeri Polyakov qui avait passé en 1990, 437 jours à bord de Mir.
Une super médiatisation et une polémique
Autre avantage pour l'équipage, une super médiatisation et une polémique entre le président Trump et son prédécesseur Biden. Le premier accusant le second d'avoir abandonné des citoyens américains dans l'espace.
Après la joie d'être revenus sur terre, de pouvoir retrouver famille et amis, va venir le temps des bilans et analyses, car un séjour aussi long dans l'espace transforme le corps des astronautes, notamment dans les capacités musculaires, les os et les organes vitaux, sans oublier les diverses radiations.
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