José Relion enseigne la vente aux élèves de seconde MRC.
Pour lui, la Green week est une opportunité. "J'ai responsabilisé mes élèves avec un projet pédagogique qui leur permet de travailler en autonomie, explique José Relion. Protéger la planète est un immense défi. Recycler du matériel obsolète est une toute petite partie de ce défi mais il était intéressant de lancer mes élèves dans ce défi. Un smartphone, c'est 0,034 gramme d'or. Une machine à laver recyclée, c'est plusieurs semaines en équivalent-chauffage. Ça plus ça plus ça, on ne peut que réduire notre empreinte carbone. Les élèves de 2MRC ont sensibilisé les autres lycéens et le personnel avec une collecte, des affiches, des défis et ainsi, économisé des tonnes de carbone."
Vendredi 4 avril, c'était l'heure des conclusions. Kéziah et Zoé faisaient partie des élèves qui comptabilisaient la collecte. Elles inventoriaient toutes sortes de câbles, des claviers, des vieux jouets.
"On a presque 60 kg de métaux ou de petits matériels. Bout à bout, les câbles arrivent à plus de 300 mètres, précise Zoé. Parmi les objets récupérés, certains méritent une seconde vie, on va les revendre à petit prix dans le cadre de notre scolarité. On peut aussi les donner à l'Arbre vert, qui saura mieux les remettre dans le circuit. Sinon, ce sont les services de la ville de Segré qui les réceptionneront. On a aussi une tombola avec lot pour chaque élève ayant participé. "
Les autres actions
Durant cette semaine, d'autres actions avaient lieu par d'autres classes sur la thématique du développement durable : exposition sur le greenwashing, la fastfashion, raccommodage de vêtements, fabrication d'éponge tawashi.
L'association Unis-cité est intervenue auprès de trois classes pour présenter le service civique sur des projets environnementaux. L'association Alisee est intervenue sur l'éco-mobilité.
Une clean walk (marche verte) a eu lieu aux alentours du lycée. Quelques heures de collecte suffisaient pour récupérer plusieurs dizaines de kilos de déchets. Les élèves les ont ensuite déposés et triés dans les collecteurs, seuls endroits habilités à les recevoir mais encore négligés par des personnes préférant la facilité et l'incivilité.
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