Ce jeudi 3 avril, un homme résidant à Ombrée-d'Anjou a été convoqué devant le juge pour savoir s'il allait rester en liberté surveillée ou s'il allait être mis en détention provisoire avant l'ouverture de son procès. Le juge résume les faits : au cours du mois de juillet 2024, le prévenu, pris d'idées suicidaires, a tenté d'étouffer sa fille de 8 ans avec un oreiller et aurait voulu lui asséner des coups de tournevis avant de tenter de se suicider lui-même.
Il voulait mettre fin à ses jours devant les pompiers
Pour la procureure de la République, il est nécessaire que cet homme aille en détention pour éviter tout risque de récidive, d'autant plus que l'homme est rempli d'idées suicidaires depuis le début de l'année 2024 et qu'il ne se soigne pas : " C'est un danger pour sa fille et pour les autres ", clame le parquet. Le prévenu explique qu'il acceptera toute décision prise contre lui mais insiste sur le fait qu'il n'a jamais voulu faire de mal à sa fille : " Je ne sais pas comment j'en suis arrivé là ", dit-il à voix basse.
"Je devais m'occuper de mes enfants"
L'avocat de la défense revient sur les coups de tournevis qui selon lui n'ont jamais existé : " Il y a seulement une marque, les coups n'ont pas été constatés. " Mais encore, la défense insiste sur le fait qu'après l'incident avec sa fille, le prévenu a directement appelé les pompiers et tenté de mettre fin à ses jours devant eux, preuve selon la défense qu'il souhaitait se suicider lui et ne pas faire de mal à sa petite fille. De plus, la défense souligne que le casier de cet homme est vierge et qu'il n'y a aucun risque de récidive. Le prévenu ajoute :" Si je n'ai pas pris mon traitement, c'est parce que je devais m'occuper de mes enfants, j'ai privilégié mes enfants ", clame-t-il à la barre en justifiant que c'était la première fois que ce comportement arrivait chez lui.
Pas de contact
L'homme restera finalement en liberté surveillée en attendant son procès. Il a interdiction de rentrer en contact et d'avoir de relation avec sa fille.
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