Dorinne Baloche, maire, tient à apporter des précisions par rapport à l'article "L'opposition municipale réagit au jugement du tribunal", dans lequel la minorité reproche un manque de liberté d'expression dans le bulletin municipal. "Le conseil municipal a voté un règlement intérieur du conseil municipal, obligatoire pour les communes de plus de 1 000 habitants, rappelle Dorinne Baloche. Il y est inscrit un droit d'expression de 600 caractères, + ou - 50, dans Le Renazéen, pour la majorité et la minorité. Il est important de préciser qu'il n'y a donc pas de différence entre la minorité et la majorité." Elle ajoute : "Dans La lettre aux Renazéens, ni la majorité ni la minorité n'a d'espace d'expression, celle-ci fait quatre pages. Il est important d'ajouter que Le Renazéen et La lettre aux Renazéens sont des bulletins municipaux périodiques de communication institutionnelle destinés à informer les administrés sur la vie de la commune, en aucun cas un défouloir d'élus."
"Pas de censure"
Concernant le conseil municipal, "chacun s'exprime comme il le souhaite, il n'y a jamais eu de censure". La maire invite les Renazéens à y être présents. "À chaque conseil, un secrétaire est nommé. Le compte rendu de celui-ci est envoyé avec l'invitation du conseil suivant. Ainsi, chaque élu a la possibilité de réagir sur les manquements ou corrections à effectuer. Il est important de noter que l'objectif est d'informer les citoyens sur les principales décisions et interventions concernant la commune. Il est adopté en début de chaque conseil. Il est vrai que la minorité est coutumière des votes "contre"."
"À propos du budget il en est discuté en commission, en conseil et en réunions plénières. Tous les élus votent le budget. Il serait intéressant que la minorité arrête de faire croire à la population qu'elle est brimée par la majorité, qu'elle arrête de jouer à la victime. Qu'elle assume ses choix d'opposition à des projets communaux répondant à des besoins, à commencer par les vestiaires du stade municipal, pour n'en citer qu'un." Et de conclure : "Depuis maintenant un mois et demi, j'en suis à ma troisième réponse à la minorité par voie de presse, est-ce une stratégie pour me faire renoncer ? C'est mal me connaître." Les élus de la majorité remettront, prochainement, un don de 200 € à la commune, somme que le tribunal a octroyé à M. Philippe Pelluau (minorité) dans le jugement. "Ainsi, cette décision n'aura pas d'impact financier pour la collectivité, car de l'argent public, il doit en être fait bon usage."
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