« Clair, lumineux et spacieux », voici les premières impressions des salariés d’ABC qui viennent d’intégrer la dizaine de bureaux mis à leur disposition depuis la fin du mois de juin. Après quatre gros mois de travaux, le bâtiment qui servait depuis 1994 de cabinet médical (et dont certains se rendent encore, oubliant au passage que les sept médecins ont déménagé au Pôle Santé depuis février 2016) a été légèrement transformé afin de créer les conditions de travail idéales aux neuf employés de la com com.
400 m2 de bureaux aménagés
Les salles d’attente et salles d’examen ont ainsi été entièrement revues afin de laisser la place à de larges bureaux et d’immenses armoires remplies de dossiers. « Il a fallu décloisonner quelques pièces et surtout revoir toute l’isolation et réparer les quelques fuites du toit », explique Gilles Grimaud, le président d’ABC. Dans ces locaux, aptes à accueillir du public, plusieurs services sont représentés, répartis entre la comptabilité, les services assainissement, documents d’urbanisme, environnement/déchet et habitat et les services généraux.
Ce bâtiment de 400 m2 est également mis à la disposition de l’office de tourisme qui devrait s’y installer après les vacances. L’entrée, la cuisine et une grande salle de réunion font partie des rares espaces communs entre les deux structures.
124 000 euros de travaux
Le coût des travaux s’élève à 124 100 euros HT. Ils ont été financés en grande partie (90 000 euros) par la Région, via un contrat de territoire.
Les locaux appartiennent aujourd’hui à l’aménageur public : Alter éco. Anjou bleu communauté loue donc le bâtiment contre un loyer de 3 000 euros par mois. « à l’avenir la question d’acquérir le bâtiment va se poser », concède cependant Gilles Grimaud qui souhaite laisser le temps au temps.
Une décision prise en catimini ?
Le conseiller communautaire d’opposition Emmanuel Drouin s’étonne de cet investissement dans l’ancien cabinet. « Cette décision a été prise en catimini. Les élus n’ont pas été consultés », clame-t-il. Par ailleurs, il estime que la fusion des collectivités est censée permettre des économies. « Or là, on utilise un nouveau bâtiment alors que d’autres existaient ». Enfin il s’interroge sur l’opération financière réalisée lors de l’acquisition du bâtiment par la SPLA, aujourd’hui Alter éco « pour un prix de 480 000 euros alors qu’il était estimé à 360 000 euros »
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