La réplique est terrible. Dans un communiqué, Françoise Denis-Poizot, Stéphanie Bioteau, Géraldine Stephane, Arnaud Averty et Maxence Bizot, membres de l'opposition municipale de Segré-en-Anjou-bleu estiment "qu'Emmanuel Drouin n'est plus le chef de file de l'opposition et qu'à sa place nous démissionnerions de nos fonctions d'élus."
Décrédibilisation de la minorité municipale
La raison de cette fronde : l'annonce dans la presse qu'Emmanuel Drouin quittait la République en Marche. Un parti qu'il a rejoint secrètement en mai dernier après la victoire d'Emmanuel Macron. Sauf que pour tout le monde, Emmanuel Drouin était un élu encarté au PS et surtout secrétaire de la section locale du parti socialiste.
"L'épisode politique que nous connaissons est extrêmement préoccupant pour la démocratie locale. Les faits sont sérieux, les explications peu convaincantes. Nous nous désolidarisons de l'ensemble des propos tenus par Emmanuel Drouin concernant l'annonce de son adhésion secrète à En Marche. Nous avons été profondément choqués d'apprendre, par la presse, cette information grotesque, indigne d'un élu."
Les explications d'Emmanuel Drouin
"J'ai adhéré à En marche pour le projet européen à cette période. Je n'aurai pas dû", a écrit Emmanuel Drouin sur son blog qui confirme qu'il n'avait pas pour autant démissionné du PS.
L'élu qui avait récolté 43% des suffrages à Segré en 2014, lors des élections municipales n'est désormais membre d'aucun parti.
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