Jérôme Lebreton ne pouvait pas imaginer un jour se retrouver dans un état pareil. Père de deux enfants, longtemps installé en Espagne et gérant d’un bar à tapas à Château-Gontier il y a encore quelques mois, il a vu son mode de vie radicalement bouleversé au cours de l’année 2017.
« Tout a débuté en janvier. Pendant plusieurs semaines, je me sentais fatigué. Je suis allé voir plusieurs fois mon médecin traitant mais ses médicaments ne me faisaient aucun effet.» Souffrant d’apnée du sommeil, l’Hostello-Flavien de 41 ans n’arrive pas à récupérer de ses nuits de sommeil. « Sur une nuit de huit heures, c’est comme si je ne dormais que deux ou trois heures», explique-t-il.
Troubles psychologiques et physiques
Jérôme Lebreton aura été obligé d’arrêter de travailler et son quotidien n’est plus du tout le même. « Je suis en état d’épuisement permanent ce qui entraîne des troubles de la concentration ou des pertes de la mémoire courte. D’un point de vue physique, je souffre de douleurs musculaires. Je ne peux plus faire d’efforts alors qu’avant, j’étais un coureur à pied régulier, je jouais au football. Aujourd’hui, quand mes enfants me demandent d’aller me promener, je suis obligé de leur dire non».
Une permanence au CHU d’Angers
Une permanence au CHU d’Angers pour les victimes du syndrome de fatigue chronique vient d’être mise en place. Accessible tous les deuxièmes mardis de chaque mois, un bénévole accueille les malades. «Cela nous permet de parler de notre maladie mais aussi de trouver des conseils pour faire des papiers et réaliser des dossiers», lance Jérôme Lebreton.
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