Aujourd’hui limitée à 90 km/h, la proposition vise à diminuer la vitesse à 80 km/h. Alors que le Premier ministre, édouard Philippe, s’est dit en début de semaine « favorable » car « je sais que deux tiers des accidents se concentrent sur des tronçons de routes nationales et départementales bidirectionnelles », la préfecture de la Mayenne se refuse à ce jour à tout commentaire sur le sujet. De leurs côtés, les usagers et acteurs de la sécurité routière ont chacun un avis précis sur la question.
Réponse en janvier ?
« Oui, la vitesse est un élément central dans l’accidentologie (36 %). Si nous sommes plutôt favorables à cette mesure, nous serions d’abord pour une préfiguration sur cinq ans de cette disposition. La crainte aujourd’hui est qu’elle soit contre-productive. Prenons le temps de la tester sur des grands axes pour constater l’impact, indique Stéphane Tiret, directeur régional de l’association pour la Prévention routière. Il y a au bout un enjeu à gagner des vies. »
Alors que cette disposition avait été testée sur trois tronçons dans l’Hexagone ces deniers mois, aucun résultat n’a à ce jour été révélé.
Après le port obligatoire de la ceinture en 1974 puis la réduction de la vitesse (de 60 à 50 km/h) au début des années 1990, « il faudra faire preuve de pédagogie », poursuit-il.
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du 15 décembre 2017.
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