La société P&T Technologie, basée en Ille-et-Vilaine «déplore» la décision prise par les préfets de Mayenne et de Maine-et-Loire. Dans un arrêté datant du 6 décembre 2017, les deux représentants de l’état ont décidé de ne pas autoriser l’exploitation du parc éolien des Halleries. Ce projet de six éoliennes situées sur les communes de Senonnes et de Pouancé, vieux de plus de dix ans, est porté par l’entreprise bretonne.
Un recours ou un abandon du projet ?
Le porteur de projet a deux mois à compter de la promulgation de l’arrêté interpréfectoral pour porter un recours devant le tribunal administratif. C’est à dire avant le 6 février. «La décision n’a toujours pas été prise», confiait Lenaïg Candalh, en charge du projet de ce parc.
Cette dernière dénonce une décision «prise sous la pression». «Les problématiques soulevées par les entraîneurs ont été prises en compte très en amont avec des réunions, des études spécifiques, etc. On est convaincu que le Cergo de Senonnes ne justifie pas d’incompatibilité.»
Selon elle «l’arrêté oublie de citer l’autorisation de permis de construire (délivrée uniquement par la préfecture du 49 NDLR) ainsi que les avis favorables du commissaire enquêteur et de la Dreal (direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement). Ce sont des éléments qui ne sont pas anodins dans une instruction.»
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.