C’était l’heure de vérité pour le directeur Patrick Plassais venu présenter ses vœux aux agents et résidents des résidences du Val d’Oudon, mardi 13 janvier.
Au cours de la cérémonie qui a eu lieu à la résidence du Parc à Segré, le directeur n’a pas manqué de saluer les professionnels qui font preuve d’une grande capacité d’adaptation notamment en faisant évoluer leurs pratiques. «Ils font honneur au service public et nous permettent d’accueillir des résidents quelques soient leurs conditions de ressources ou leurs patologies», a-t-il-indiqué.
Pour autant, Patrick Plassais n’a pas minimisé les difficultés. «Elles sont les mêmes que celles du secteur hospitalier.» Le directeur a cité plusieurs motifs d’inquiétude, notamment une augmentation des arrêts maladie, des accidents du travail et des maladies professionnelles. «Les pathologies qui se multiplient touchent particulièrement les articulations», a-t-il ajouté.
Une enquête sur la qualité de vie au travail
Pour y remédier, il a annoncé la création d’un contrat local d’amélioration des conditions de travail dès 2018. Concrêtement, cela se traduira par une étude d’un ergonome pour recenser les postes de travail les plus touchés. Une nouvelle enquête sur la qualité de vie au travail est également programmée. «L’objectif sera d’identifier une ou plusieurs actions prioritaires pour améliorer le travail des professionnels.»
Prochainement, avec Gilles Grimaud, le directeur des Ehpad rencontrera l’Agence régionale de la Santé et le Conseil départemental pour faire valoir les arguments des résidences du Val d’Oudon. Le rendez-vous est fixé le mercredi 7 février.
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 19 janvier 2018.
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