« Nous sommes les seuls à couvrir toutes les technologies dans l’entretien des routes du réseau secondaire. En France, il y a 1,8 million de kilomètre de route dont 1,2 million relève de nos techniques. Pour la maintenance, nous proposons deux marques Secmair et Breining, explique Yvon Gerbel, responsable marketing et produit de Breining-Secmair. En fait, nous avons racheté l’usine allemande Breining (et son savoir-faire) pour produire ici à Cossé. Cela nous a permis d’élargir notre gamme de machines produites à l’unité. Ainsi nous éviterons à l’avenir de revivre la crise de 2008 ».
Diversification poussée
A l’échelle internationale, les clients viennent de divers horizons. Yvon Gerbel reconnaît qu’actuellement que « la situation est excellente. Il y a d’un côté les pays industriels, qui ont des routes dégradées bonnes à refaire. La demande est forte. De l’autre, des pays émergents veulent construire des routes neuves, qui ont besoin de machines pour le faire ». Ils se trouvent en Océanie : « La Nouvelle-Zélande et l’Australie sont parmi nos cibles prioritaires. Nous avons plein de machines dans notre usine pour ces pays. »
à côté, il y a l’Afrique, l’Asie, l’Amérique du sud, le Pakistan etc., des clients non négligeables. Et l’Europe, en particulier la France, l’Allemagne et l’Angleterre. « Jusqu’au début 2000, le marché représentait 85 % de notre chiffre d’affaires, aujourd’hui, c’est 30 % d’un CA qui atteint les 28 M€. » Cette mondialisation a sa contre-partie : « Nous n’embauchons plus personne qui ne parle pas l’anglais. »
Avec la croissance recouvrée, Secmair va pousser ses murs : « Nous étendons la fabrication, en particulier la partie montage qui passera à 10 500 m2 d’ici un an. »
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.