Une lettre dans laquelle ils annoncent que les éhpad, les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes de Maine-et-Loire, sont candidats pour «expérimenter une simplification des enquêtes, protocoles, et normes.»
La lourdeur administrative était l’un des multiples griefs qu’avait rapporté notamment Franck Tessier, le directeur de l’éhpad de Noyant-la-Gravoyère et président de la fédération départementale des directeurs d’éhpad (Fnadepa).
En décembre dernier, il avait tiré la sonnette d’alarme et prévenu le député Bolo de la situation critique des structures accueillant les personnes âgées. (Haut-Anjou du 22 décembre 2017).
L’alerte n’est pas restée sans réponse puisque Philippe Bolo et Matthieu Orphelin ont rencontré les responsables de sept structures le 9 mars dernier (dont les éhpad de Noyant-la-Gravoyère, Champigné, Châteauneuf-sur-Sarthe et Chenillé-Changé).
Création d'un open data des données ?
«Jusqu’à 15 % du temps des personnels de soins et de direction est consacré à des tâches purement administratives, qui pourraient être fortement optimisées en rationalisant les enquêtes, trop nombreuses, ainsi que la pertinence de certains indicateurs, souvent redondants d’une enquête à l’autre et pouvant être demandés jusqu’à dix fois par an», exposent ainsi les députés.
Ils souhaitent donc «agir sur la cohérence entre les outils et stabiliser les indicateurs d’une année sur l’autre» et envisagent «la création d’un open data sécurisé des données.»
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