Château-Gontier-sur-Mayenne. La piscine devrait rouvrir pour l'été

« On ne veut prendre aucun risque. Tous les enduits sont éprouvés, des étapes qui demandent encore quelques mois mais mieux vaut éviter toute surprise à l'ouverture », plaide Alain Rossignol, vice-président de la communauté de communes en charge des sports. En fin de semaine dernière, après le petit bassin, l'enduit structurel était à l'épreuve dans le grand bassin. « C'est rassurant, ça tient », selon Mickaël Rangeard, directeur adjoint des services techniques. A partir du 6 janvier, ce sera le second enduit, celui d'étanchéité qui sera testé à tour de rôle dans chacun des bassins, puis la colle du carrelage. « Une rénovation n'est jamais facile. Mais nous nous voulons des élus responsables car il s'agit d'argent public. Les entreprises trouvent notre collectivité très exigeante », souligne Philippe Henry, le président de la communauté de communes, pour justifier les quelques mois que les nageurs devront encore tenir avant de se remettre à l'eau.
Améliorer l'outil

Commencés en septembre 2012, les travaux de la piscune, qui comme chacun le sait ont connu quelques déconvenues, visent à améliorer la qualité de l'eau. « Nous avions eu deux fermetures administratives de la pataugeoire à cause de la chloramine », rappelle Agnès Voisine, la responsable du service des sports. L'objectif est également d'obtenir une meilleure qualité de l'air et de résorber les micro-fuites. « En améliorant nos performances comme sur le retraitement de l'eau, on va générer un total de 80 000 à 90 000 euros d'économies de charge de fonctionnement, explique Philippe Henry.  D'une consommation de 230 l d'eau par baigneur, on va passer à 80 l.»  Et le maire de souligner : « Malgré le retard, on reste dans le budget initial de 3,7 M€ H.T. en plus de l'enveloppe imprévue de l'ordre de 4 à 5% comme il y a dans tous les chantiers de rénovation. Ce sont les assurances des entreprises qui ont pris en charge les surcoûts. » Une piscine étant toujours déficitaire, la fermeture prolongée a cela de bon qu'elle ne coûte pas en frais d'exploitation.

la suite dans l'édition du 3 janvier 2014

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