Samuel Calteau a obtenu un BTS « en me spécialisant sur la partie examen de vue et contactologie en alternance dans le magasin vision plus d’Ernée et sur la partie commerce en alternance dans le magasin lissac de Suresnes ». Il quitte cette dernière ville un an après avoir obtenu un CDI et son emploi suivant sur les Champs Elysées (le deuxième plus gros magasin dans le monde de l’optique) pour partir à New-York.
En rentrant en octobre 2017, à 24 ans « j’ai vu une annonce pour Tahiti fin octobre 2017 : je n’ai pas hésité. Seulement, trois jours plus tard je recevais mon contrat pour commencer début novembre » dans un magasin d’optique.
Coût de la vie de la vie : 30% plus cher
« Dès le départ j’ai vite compris que Tahiti ce n’est pas que le côté carte postale. Il y a beaucoup de pauvreté ici et les villes ne sont pas aussi développées qu’en métropole par rapport aux architectures. »
La qualité des routes (hormis les principales) est bien moindre qu’en métropole. Le coût de la vie aussi l’interpelle. « La vie à Tahiti coûte très cher : environ plus 30% de plus que la métropole. Notamment pour la nourriture (les yaourts et glaces notamment sont très chères), l’alcool (50 € le litre de Ricard), les vêtements, les voitures... Pourtant la voiture est indispensable pour se déplacer sur les différentes îles ou aller à la plage car les bus ne sont pas forcément à l’heure ou même au rendez-vous. »
Samuel vit dans une colocation avec piscine avec six autres personnes dans un quartier sur les hauteurs de la capitale Papeete.
« Une façon de vivre plus douce »
Il a surtout découvert les locaux et découvert leur façon de vivre. « Pour la plupart dans des îles peu peuplées comme Tikehau notamment, ils vivent essentiellement de pêche. Les Polynésiens ont une façon de vivre plus douce et plus tranquille qu’en métropole, ils prennent vraiment le temps de profiter des choses simples de la vie, sans stress et sans inquiétude. »
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