L’occasion de revenir sur la toujours difficile fixation du prix du lait, la baisse des volumes voulue par Lactalis, mais aussi d’évoquer les projets : le marché des produits laitiers sans OGM vers lequel veut s’engouffrer Lactalis, la fusion avec l’organisation de Fougerolles...
Où en est le prix du lait payé par Lactalis aux producteurs ?
Après un deuxième et troisième trimestre 2018 où le prix du lait a été établi tout seul par l’entreprise Lacatlis, il a donc été décidé de faire appel à un négociateur car ce n’est pas une façon de faire.
Le médiateur a réussi à mettre de l’huile dans les rouages et le quatrième trimestre le prix a été fixé à 338 €/1000 litres pour un prix moyen de 321,50 € pour les producteurs Lactalis de l’ouest dans l’année. Il ne nous satisfait pas.
Au-delà du prix, c’est la manière de faire qui n’a pas plu.
La façon de fixer le prix a, qui plus est, changé. Qu’en pensez-vous ?
Une nouvelle formule a été mise en place, elle prend davantage en compte les trois grandes familles de valorisation.
Avant, l’entreprise jouait sur des flexibilités et des tunnels vers l’étranger qui faisaient que la manière de fixer le prix était floue et qu’on ne savait pas vraiment pourquoi il était celui-là.
La crise a-t-elle affecté le prix du lait ?
Non. L’entreprise a toujours dit qu’elle ferait le distinguo entre ce qu’ils appellent l’erreur sanitaire et le prix du lait. Et c’est normal puisque le problème sanitaire n’a rien à voir avec notre lait.
Retrouvez la suite de l'interview dans notre édition du Haut Anjou de ce vendredi 19 octobre
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