Vous avez reçu le Student Academy Awards il y a quelques jours pour votre film d’animation The Green Bird. Parlez-nous en un peu...
C’est l’histoire d’un oiseau qui pond son premier œuf et qui va tout faire pour le faire éclore.
Et d’où sort cette histoire ?
En fait, c’est parti d’un dessin que j’ai fait. Lors de notre cinquième et dernière année à la Mopa (Motion pictures in Arles), on a un an pour réaliser un film. En quatrième année, on doit proposer des idées et du coup j’ai fait ce dessin d’oiseau vert. On a créé une équipe et on a décidé que ce dessin était assez fort pour créer une histoire.
A partir de ce dernier, on a essayé de lui créer une personnalité, même si le dessin était assez parlant : c’est un oiseau qui est très hystérique mais très attachant. C’est un mélange entre une autruche, un dinosaure et un pied de poule (rires). [...] Et on a créé un petit monde autour de ce personnage.
Et pourquoi avoir choisi cette histoire ?
On croit vraiment au fait qu’on puisse créer des moments dans la vie des spectateurs. On a voulu créer un petit moment de six minutes et trente secondes qui puisse permettre aux gens de s’évader un peu. Le film est très très simple, mais on pense qu’on peut vite être embarqué par cet oiseau.
Il n’y a aucune paroles ?
Et non. C’est seulement les cris de l’oiseau. En fait, c’était l’une des contraintes de l’école de faire un film sans dialogue. On a contourné la consigne en prenant un animal.
L'intégralité de l'entretien à retrouver dans le Haut Anjou du 19 octobre 2018, édition papier ou numérique.
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